mardi 30 octobre 2007
dimanche 28 octobre 2007
Lucky girl
I got a friend, the best of all
I got a friend I wanna hold
there's always a smile on his face, always a word for me when I'm down ...
or only when I need it, cos he knows it, even before me.
L'amitié est une denrée si rare, le véritable ami un tel miracle, qu'il n'est pas possible que cela soit du quotidien : je m'émmerveille toujours d'avoir cette chance-là.
Thank you to be there.
Thank you to be real, my true friend.
I got a friend I wanna hold
there's always a smile on his face, always a word for me when I'm down ...
or only when I need it, cos he knows it, even before me.
L'amitié est une denrée si rare, le véritable ami un tel miracle, qu'il n'est pas possible que cela soit du quotidien : je m'émmerveille toujours d'avoir cette chance-là.
Thank you to be there.
Thank you to be real, my true friend.
Mots-clés débiles :
amitié,
loup,
Rêves et Delirium
dimanche 21 octobre 2007
mercredi 17 octobre 2007
mardi 16 octobre 2007
Parfums & odeurs
(à lire : "le Parfum" - Patrick Süskind)
Je n'ai pas ce que l'on peut appeler un bon odorat.
Il y a certaines odeurs impérieuses qui ne me dérange pas, et d'autres que je ne perçoit tout simplement pas.
Pourtant je peux reconnaitre la cannelle ou la bergamote dans un parfum sophistiqué, et percevoir l'odeur de certaines personnes comme s'il s'agissait d'un parfum capiteux.
Et puis il y a les souvenirs olfactifs, ces parfums qui vous stoppent dans votre course.
Peu d'odeurs me font cet effet-là, mais lorsque je les perçois, elles monopolisent mon attention, et je ne peux que m'immobiliser, fermer les yeux et revivre les souvenirs qui y sont liés ...
Parfois même cela me fait venir les larmes aux yeux.
Le parfum "Fahrenheit" est de ceux-là.
Moi - "J'aime beaucoup ton parfum"
Lui - "Je n'en porte pas"
Moi - "Alors c'est ton odeur que j'aime"
...
Lui - "Ahlala ... le pouvoir des phéromones ..."
(Message perso : 0.20 = Tocard !)
Je n'ai pas ce que l'on peut appeler un bon odorat.
Il y a certaines odeurs impérieuses qui ne me dérange pas, et d'autres que je ne perçoit tout simplement pas.
Pourtant je peux reconnaitre la cannelle ou la bergamote dans un parfum sophistiqué, et percevoir l'odeur de certaines personnes comme s'il s'agissait d'un parfum capiteux.
Et puis il y a les souvenirs olfactifs, ces parfums qui vous stoppent dans votre course.
Peu d'odeurs me font cet effet-là, mais lorsque je les perçois, elles monopolisent mon attention, et je ne peux que m'immobiliser, fermer les yeux et revivre les souvenirs qui y sont liés ...
Parfois même cela me fait venir les larmes aux yeux.
Le parfum "Fahrenheit" est de ceux-là.
Moi - "J'aime beaucoup ton parfum"
Lui - "Je n'en porte pas"
Moi - "Alors c'est ton odeur que j'aime"
...
Lui - "Ahlala ... le pouvoir des phéromones ..."
(Message perso : 0.20 = Tocard !)
Mots-clés débiles :
5 sens,
parfum,
Rêves et Delirium
lundi 15 octobre 2007
Orgueil & orteil
"La colère est mauvaise conseillère", soit.
Je lui connais pourtant un sérieux concurrent : l'orgueil.
Explication : je suis quelqu'un d'entier et d'indépendant, j'ai toujours revendiqué mon autonomie (il y a sans doute quelques chromosomes basques qui se balladent dans mon ADN pour expliquer ça).
J'aime faire les choses moi-même, à tel point que j'ai un mal fou à demander de l'aide autour de moi ... bon c'est aussi parce que j'ai toujours peur de déranger.
Bref.
J'avais un meuble à monter ce week-end : une grande étagère mélaminée blanche, 202 x 120 x 30 cm d'agglo blanc bien épais et bien lourd.
Par défi, j'ai refusé l'aide que l'on me proposait :"Bah ! j'y arriverai bien toute seule !"...
Quelle vanité !
Résultat : en plus d'avoir trainée la patte durant deux jours et donc me retrouver dans un désordre chaotique le dimanche soir, j'ai réussi à monter mon meuble en pleine nuit ... pour le recevoir en pleine poire !
Enfin non, j'ai esquivé le géantde bois, mais pas assez vite.
Bilan : un orteil explosé, écrasé, cassé !
Je me retrouve donc allitée, chez papa-maman, incapable de marcher et encore moins de conduire. Bonjour l'indépendance ! grumpf ....
Tout ça pour dire que j'aurais quand même presque tenu 30 ans sans fracture et que -promis- on ne m'y reprendra plus !
Bon, sinon ... quelqu'un pourrait me filer un coup de main pour mon meuble ?

J'aurais quand même une petite satisfaction à la suite de cette mésaventure ...
Une des infirmières avait en ligne une femme qui se plaignait d'une allergie : démangeaisons, les yeux gonflés ... et le coin des yeux noirs.
"Trop de mascara !" ai-je lancé.
Le service des urgences en rit encore ...
Je lui connais pourtant un sérieux concurrent : l'orgueil.
Explication : je suis quelqu'un d'entier et d'indépendant, j'ai toujours revendiqué mon autonomie (il y a sans doute quelques chromosomes basques qui se balladent dans mon ADN pour expliquer ça).
J'aime faire les choses moi-même, à tel point que j'ai un mal fou à demander de l'aide autour de moi ... bon c'est aussi parce que j'ai toujours peur de déranger.
Bref.
J'avais un meuble à monter ce week-end : une grande étagère mélaminée blanche, 202 x 120 x 30 cm d'agglo blanc bien épais et bien lourd.
Par défi, j'ai refusé l'aide que l'on me proposait :"Bah ! j'y arriverai bien toute seule !"...
Quelle vanité !
Résultat : en plus d'avoir trainée la patte durant deux jours et donc me retrouver dans un désordre chaotique le dimanche soir, j'ai réussi à monter mon meuble en pleine nuit ... pour le recevoir en pleine poire !
Enfin non, j'ai esquivé le géantde bois, mais pas assez vite.
Bilan : un orteil explosé, écrasé, cassé !
Je me retrouve donc allitée, chez papa-maman, incapable de marcher et encore moins de conduire. Bonjour l'indépendance ! grumpf ....
Tout ça pour dire que j'aurais quand même presque tenu 30 ans sans fracture et que -promis- on ne m'y reprendra plus !
Bon, sinon ... quelqu'un pourrait me filer un coup de main pour mon meuble ?
Une des infirmières avait en ligne une femme qui se plaignait d'une allergie : démangeaisons, les yeux gonflés ... et le coin des yeux noirs.
"Trop de mascara !" ai-je lancé.
Le service des urgences en rit encore ...
Mots-clés débiles :
post sans intérêt,
putain ça fait mal,
Souvenirs
dimanche 14 octobre 2007
Portrait chinois
(qui dit blog, dit chaînes ... en voici une)
Un exercice assez classique somme toute ... en avant !
Si j'étais un objet, un de ces objets utiles mais pas indispensables qui trainent dans une maison ... une vieille boîte à outils par exemple
Si j'étais une saison, l'automne : une saison calme, mélancolique et pourtant très colorée
Si j'étais un plat, (ou en tout cas un aliment) un caramel au beurre salé ! sous la coque sucré, je suis une tendre, et aussi pour le coté sucré-salé
Si j'étais un animal, un guépard : rapide mais aucune endurance, féline et en voie de disparition
Si j'étais une chanson, "Red dust" de Zero 7 : simple, pas de paroles, un morceau évident qu'on a l'impression de connaître sans l'avoir jamais entendu.
Un exercice assez classique somme toute ... en avant !
Si j'étais un objet, un de ces objets utiles mais pas indispensables qui trainent dans une maison ... une vieille boîte à outils par exemple
Si j'étais une saison, l'automne : une saison calme, mélancolique et pourtant très colorée
Si j'étais un plat, (ou en tout cas un aliment) un caramel au beurre salé ! sous la coque sucré, je suis une tendre, et aussi pour le coté sucré-salé
Si j'étais un animal, un guépard : rapide mais aucune endurance, féline et en voie de disparition
Si j'étais une chanson, "Red dust" de Zero 7 : simple, pas de paroles, un morceau évident qu'on a l'impression de connaître sans l'avoir jamais entendu.
Mots-clés débiles :
chaine,
j'ai cru qu'j'y arriverai pas,
qui suis-je ?,
Rêves et Delirium
Bonus graphiques : épisode 1
Z'avez été bien sages les p'tits amis ?
Alors voila, rien que pour vos p'tites mirettes ébahis, j'ai repris les crayons après la plume !
C'est un peu expérimental comme graphisme, mais ça a le mérite d'être irréfléchi.
J'm'explique : je pose le crayon et c'est lui qui me guide, je ne prémédite pas mes crobards.
C'est le premier trait qui me dit ce que je dessine.
On peut rapprocher ça de l'écriture automatique ...
Voili voilou !
Enjoy !


Alors voila, rien que pour vos p'tites mirettes ébahis, j'ai repris les crayons après la plume !
C'est un peu expérimental comme graphisme, mais ça a le mérite d'être irréfléchi.
J'm'explique : je pose le crayon et c'est lui qui me guide, je ne prémédite pas mes crobards.
C'est le premier trait qui me dit ce que je dessine.
On peut rapprocher ça de l'écriture automatique ...
Voili voilou !
Enjoy !



Mots-clés débiles :
Dessins tout pourraves,
Souvenirs
samedi 13 octobre 2007
Marchands d'idées
Un matin, pour d'obscures obligations, je me suis rendue en ville. Au détour de mon trajet, j'aperçois les tentes et étalages du marché hebdomadaire. Il me revient alors comme une évidence le trajet jusqu'aux places les plus probables, loin de la foule en effervescence.
L'air est froid et humide, le temps couvert, pourtant je ne résiste pas à mon envie de flâner.
J'évolue entre badauds et forains, quelques millimètres au-dessus du sol.
La rumeur de la foule est bien différente ici, rien à voir avec la course et le brouhaha des grandes surfaces. Les gens ici déambulent, se parlent et se sourient, tentent un peu de charme, goutent et choississent avec soin des fruits, légumes, fleurs ...
Je fais mon marché moi aussi : j'hume les parfums des épices, je goute un peu du miel âpre de chataîgner, je capte les bribes d'un accent autochtone, un regard ici, un visage là, un sourire encore ...
Je m'arrête à un stand pour le plaisir des louanges et des recettes d'un pain d'épices ou d'une confiture. Je laisse un brocanteur tenter une opération "charme", juste histoire de négocier un peu les prix, cela fait partie du jeu. Je me laisse tenter par une ou deux babioles ...
J'apprécie cette ballade, j'oublie l'heure et l'humeur chagrine qui pesait sur moi, je savoure cette modeste liberté.
J'observe la ville et ses habitants : ils ont bien changé, travaux, couleurs et visages, magasins et vitrines ...
Cependant je sais que mon regard plus que tout autre a changé.
Je ne fais plus le marché pour ce qui s'y vend, mais bien pour ce que l'on y trouve :
un peu d'humanité et de chaleur, le radieux sourire du fromager ou du fripier, le salut d'inconnus aux visages familiers, apercevoir d'anciens camarades de classe, éveiller tel souvenir ou faire naître une nouvelle anecdote ...
Pour se fabriquer de nouvelles habitudes et se dire que, à bien y réfléchir, la campagne a des avantages que les citadins ignorent ...
Et me donner l'occasion de les inviter à les découvrir...
L'air est froid et humide, le temps couvert, pourtant je ne résiste pas à mon envie de flâner.
J'évolue entre badauds et forains, quelques millimètres au-dessus du sol.
La rumeur de la foule est bien différente ici, rien à voir avec la course et le brouhaha des grandes surfaces. Les gens ici déambulent, se parlent et se sourient, tentent un peu de charme, goutent et choississent avec soin des fruits, légumes, fleurs ...
Je fais mon marché moi aussi : j'hume les parfums des épices, je goute un peu du miel âpre de chataîgner, je capte les bribes d'un accent autochtone, un regard ici, un visage là, un sourire encore ...
Je m'arrête à un stand pour le plaisir des louanges et des recettes d'un pain d'épices ou d'une confiture. Je laisse un brocanteur tenter une opération "charme", juste histoire de négocier un peu les prix, cela fait partie du jeu. Je me laisse tenter par une ou deux babioles ...
J'apprécie cette ballade, j'oublie l'heure et l'humeur chagrine qui pesait sur moi, je savoure cette modeste liberté.
J'observe la ville et ses habitants : ils ont bien changé, travaux, couleurs et visages, magasins et vitrines ...
Cependant je sais que mon regard plus que tout autre a changé.
Je ne fais plus le marché pour ce qui s'y vend, mais bien pour ce que l'on y trouve :
un peu d'humanité et de chaleur, le radieux sourire du fromager ou du fripier, le salut d'inconnus aux visages familiers, apercevoir d'anciens camarades de classe, éveiller tel souvenir ou faire naître une nouvelle anecdote ...
Pour se fabriquer de nouvelles habitudes et se dire que, à bien y réfléchir, la campagne a des avantages que les citadins ignorent ...
Et me donner l'occasion de les inviter à les découvrir...
Mots-clés débiles :
ballade,
post sans intérêt,
Souvenirs
vendredi 12 octobre 2007
L'Amour, le vrai ... lequel ?
Entre nous soit dit, j'ai un coeur d'artichaut.
Pourtant je crois qu'il y a plusieurs sortes d'amours.
Je tombe facilement amoureuse parait'il ... J'en ai déja parlé, j'ai besoin de "trébucher" amoureuse pour tout ce qui est charnel, mais tomber, non.
"Trébucher" m'apporte l'euphorie, la joie, m'inspire et me fait rêver. Voila tout !
Reconnaissez que l'état amoureux est un état de grace.
Mais tomber pour de bon, on ne s'en relève jamais tout à fait.
Je pense très sincèrement être tombée deux fois en amour (l'ange d'ombre et le loup), et deux fois en amitié (l'ange lumière et le doux galet).
Pourtant j'ai eu fait de merveilleuses rencontres, et j'en fait encore.
Mais le plus souvent, je n'ai pas le temps de tomber que l'on me relève sans ménagement.
Je ne pensais pas dire cela un jour mais, bien malheureusement, nos coeurs et capacités à aimer, à tomber en amour, souffrent du passage du temps.
On n'aime plus à 30 ans comme à 20 (quoique j'adorerais ça !).
Les gens avec l'âge (sans parler de grand âge) sont plus rationnels, la fougue s'est évaporée, les mots et les gestes ne sont plus si spontanés, si fous.
La flamme ardente s'est éteinte, c'est bien triste ...
Pourtant quand je tombe, et même quand je trébuche, je suis toujours bachelière.
Mais les bancs du lycée sont bien déserts ...
Va p'têt' falloir que je fasse tomber la moyenne d'âge de mes conquêtes alors ! ;)
Pourtant je crois qu'il y a plusieurs sortes d'amours.
Je tombe facilement amoureuse parait'il ... J'en ai déja parlé, j'ai besoin de "trébucher" amoureuse pour tout ce qui est charnel, mais tomber, non.
"Trébucher" m'apporte l'euphorie, la joie, m'inspire et me fait rêver. Voila tout !
Reconnaissez que l'état amoureux est un état de grace.
Mais tomber pour de bon, on ne s'en relève jamais tout à fait.
Je pense très sincèrement être tombée deux fois en amour (l'ange d'ombre et le loup), et deux fois en amitié (l'ange lumière et le doux galet).
Pourtant j'ai eu fait de merveilleuses rencontres, et j'en fait encore.
Mais le plus souvent, je n'ai pas le temps de tomber que l'on me relève sans ménagement.
Je ne pensais pas dire cela un jour mais, bien malheureusement, nos coeurs et capacités à aimer, à tomber en amour, souffrent du passage du temps.
On n'aime plus à 30 ans comme à 20 (quoique j'adorerais ça !).
Les gens avec l'âge (sans parler de grand âge) sont plus rationnels, la fougue s'est évaporée, les mots et les gestes ne sont plus si spontanés, si fous.
La flamme ardente s'est éteinte, c'est bien triste ...
Pourtant quand je tombe, et même quand je trébuche, je suis toujours bachelière.
Mais les bancs du lycée sont bien déserts ...
Va p'têt' falloir que je fasse tomber la moyenne d'âge de mes conquêtes alors ! ;)
Mots-clés débiles :
amours,
Philo à 2 balles
Y a pas que l'amour dans la vie, y a le sexe aussi !
(Tindersticks*)
Mots-clés débiles :
daleuse,
Rêves et Delirium,
sexe
jeudi 11 octobre 2007
Immortels
Un rêve encore, original cette fois-ci.
J'étais de nouveau collégienne et me trouvais dans un pensionnat de garçons, dans une ambiance un peu désuette, style années 60-70.
Une scène d'initiation pour la première nuit dans le pensionnat.
Dans le réfectoire obscur, à la lumière de quelques chandelles, visages juvéniles sur des pyjamas à carreaux. Je ne comprends rien à la scène, mais peu importe : mon cousin est là et je sais qu'il veille sur moi. Etre assise auprès de ce grand gaillard blond si souriant est l'endroit le plus serein au monde. Ici, rien ne peux m'arriver de mal. un bruit, les bougies sont soufflées à la hâte, tout le monde se met à courir : les survellants nous ont repérés.
Nous nous faufilons pour rejoindre les dortoirs en douce, de couloirs en escaliers, et arrivons triomphant entre les lits des autres pensionnaires moins audacieux qui applaudissent sur notre passage. Nous chantons notre victoire sur l'autorité. Nous sommes les rois du monde en cet instant. "Immortels". Le privilège de l'adolescence.
Puis mon cousin me dit se sentir mal, je l'accompagne durechef à l'infirmerie.
Il me demande de m'éloigner de lui : "je ne veux pas te faire de mal ... c'est la soif de sang qui se réveille".
Je comprends alors : "Immortels", c'était donc ça l'initiation.
Je n'ai pas été contaminée, grace à lui.
Il me prie de partir, je lui souris : "tout ce qui me vient de toi, je l'accepte". Je m'approche et me blottis contre lui. Il est d'abord surpris, réticent, puis il sourit à son tour et enroule ses bras autour de moi.
Le lieu le plus serein au monde. Plénitude.
"Je t'aime grand frère" - "Je t'aime aussi petite soeur".
Cet étreinte dure un instant, un siècle, une éternité, simplement dans les bras l'un de l'autre, sa joue sur le sommet de ma tête et la mienne sur son coeur. Tadoom tadoom tadoom ...
Puis on me demande de sortir, je quitte la pièce à reculons.
Dans le dortoir de l'infirmerie, il fait sombre et froid. Trois lits sont occupés.
Une vieille femme toute racornie me fait signe de m'approcher. Je m'execute.
Elle essaie alors de me sauter à la gorge (contaminée elle aussi) mais ne parvient pas à m'atteindre. Elle s'effondre alors et se met à pleurer.
Une autre patiente me tend alors une sorte de machette. "Tu es la seule à pouvoir nous libérer". Elle offre son cou à la lame. Elle est d'une beauté à couper le souffle.
"Je ferai de mon mieux", je prépare mon geste pour que la coupe soit nette, c'est le moins que je puisse faire pour une beauté aussi bouleversante ... Tchac !
Ce matin, en me réveillant, il me restait encore un peu de la chaleur de mon cousin. Un peu de sa présence. Il est si rare que je rêve de lui, quand cela arrive, je suis alors aussi heureuse que je l'étais lorsque j'étais auprès de lui.
Il me reste aussi un peu du trouble que cette femme a suscité. Si belle et si tragique.
J'étais de nouveau collégienne et me trouvais dans un pensionnat de garçons, dans une ambiance un peu désuette, style années 60-70.
Une scène d'initiation pour la première nuit dans le pensionnat.
Dans le réfectoire obscur, à la lumière de quelques chandelles, visages juvéniles sur des pyjamas à carreaux. Je ne comprends rien à la scène, mais peu importe : mon cousin est là et je sais qu'il veille sur moi. Etre assise auprès de ce grand gaillard blond si souriant est l'endroit le plus serein au monde. Ici, rien ne peux m'arriver de mal. un bruit, les bougies sont soufflées à la hâte, tout le monde se met à courir : les survellants nous ont repérés.
Nous nous faufilons pour rejoindre les dortoirs en douce, de couloirs en escaliers, et arrivons triomphant entre les lits des autres pensionnaires moins audacieux qui applaudissent sur notre passage. Nous chantons notre victoire sur l'autorité. Nous sommes les rois du monde en cet instant. "Immortels". Le privilège de l'adolescence.
Puis mon cousin me dit se sentir mal, je l'accompagne durechef à l'infirmerie.
Il me demande de m'éloigner de lui : "je ne veux pas te faire de mal ... c'est la soif de sang qui se réveille".
Je comprends alors : "Immortels", c'était donc ça l'initiation.
Je n'ai pas été contaminée, grace à lui.
Il me prie de partir, je lui souris : "tout ce qui me vient de toi, je l'accepte". Je m'approche et me blottis contre lui. Il est d'abord surpris, réticent, puis il sourit à son tour et enroule ses bras autour de moi.
Le lieu le plus serein au monde. Plénitude.
"Je t'aime grand frère" - "Je t'aime aussi petite soeur".
Cet étreinte dure un instant, un siècle, une éternité, simplement dans les bras l'un de l'autre, sa joue sur le sommet de ma tête et la mienne sur son coeur. Tadoom tadoom tadoom ...
Puis on me demande de sortir, je quitte la pièce à reculons.
Dans le dortoir de l'infirmerie, il fait sombre et froid. Trois lits sont occupés.
Une vieille femme toute racornie me fait signe de m'approcher. Je m'execute.
Elle essaie alors de me sauter à la gorge (contaminée elle aussi) mais ne parvient pas à m'atteindre. Elle s'effondre alors et se met à pleurer.
Une autre patiente me tend alors une sorte de machette. "Tu es la seule à pouvoir nous libérer". Elle offre son cou à la lame. Elle est d'une beauté à couper le souffle.
"Je ferai de mon mieux", je prépare mon geste pour que la coupe soit nette, c'est le moins que je puisse faire pour une beauté aussi bouleversante ... Tchac !
Ce matin, en me réveillant, il me restait encore un peu de la chaleur de mon cousin. Un peu de sa présence. Il est si rare que je rêve de lui, quand cela arrive, je suis alors aussi heureuse que je l'étais lorsque j'étais auprès de lui.
Il me reste aussi un peu du trouble que cette femme a suscité. Si belle et si tragique.
Mots-clés débiles :
ange lumière,
Rêves et Delirium,
vampires
mercredi 10 octobre 2007
mardi 9 octobre 2007
Rêver n'est pas dormir
Je dors mal ces jours-ci. Chaque nuit, je rêve d'amour.
Et je me réveille toujours seule dans l'obscurité et le froid.
Je me réveille chaque matin plus seule.
Chaque nuit, l'amour a un visage différent, des visages de mon passé la plupart du temps.
Je serre alors ces corps, grands ou petits, clairs ou sombres, et tous m'émeuvent ... certains plus que d'autres.
Car certaines de ces étreintes, je les rêve aussi éveillée.
Je rêve de retrouvailles fougueuses, de ces paroles que l'on n'ose prononcer, tout juste écrire.
"A toi, je peux tout dire sans crainte. Avec toi tout est si simple et naturel" dans la nuit, j'ai entendu cette phrase.
J'aimerais que l'on me prenonce ces mots, ceux-là et quelques autres...
J'aimerais arrêter de me sentir de trop partout où je vais, à part dans mon sommeil.
J'aimerais que quelqu'un m'attende ... ailleurs que dans mes rêves.
J'aimerais ne plus être la seule à rêver.
Et je me réveille toujours seule dans l'obscurité et le froid.
Je me réveille chaque matin plus seule.
Chaque nuit, l'amour a un visage différent, des visages de mon passé la plupart du temps.
Je serre alors ces corps, grands ou petits, clairs ou sombres, et tous m'émeuvent ... certains plus que d'autres.
Car certaines de ces étreintes, je les rêve aussi éveillée.
Je rêve de retrouvailles fougueuses, de ces paroles que l'on n'ose prononcer, tout juste écrire.
"A toi, je peux tout dire sans crainte. Avec toi tout est si simple et naturel" dans la nuit, j'ai entendu cette phrase.
J'aimerais que l'on me prenonce ces mots, ceux-là et quelques autres...
J'aimerais arrêter de me sentir de trop partout où je vais, à part dans mon sommeil.
J'aimerais que quelqu'un m'attende ... ailleurs que dans mes rêves.
J'aimerais ne plus être la seule à rêver.
Mots-clés débiles :
Billets de mauvaise humeur,
Rêves et Delirium,
tête dans l'cul
lundi 8 octobre 2007
Reprise des hostilités
Bon, ben voila ... Bienvenue sur mon blog !
Alors, juste une pitite précision : je connais pas l'interface, je sais pas comment ça marche ...
Donc, soyez sympas, faites preuve d'un minimum de patience les p'tits gars.
Promis, je fais mon max pour que ce soit un p'tit nid douillet !
Donc, euh, comm' d'hab', vous aurez droit aux Souvenirs, Déliriums, Billets de mauvaise humeur, Philo à deux balles et autres joyeusetées !
Alors, à tout bientôt les amis !!!
Alors, juste une pitite précision : je connais pas l'interface, je sais pas comment ça marche ...
Donc, soyez sympas, faites preuve d'un minimum de patience les p'tits gars.
Promis, je fais mon max pour que ce soit un p'tit nid douillet !
Donc, euh, comm' d'hab', vous aurez droit aux Souvenirs, Déliriums, Billets de mauvaise humeur, Philo à deux balles et autres joyeusetées !
Alors, à tout bientôt les amis !!!
Mots-clés débiles :
Blogosphère,
welcome,
Ze Giraf on line
vendredi 5 octobre 2007
Mode d'emploi
Avis aux lecteurs (puisque j'en ai quelques uns ...)
Ce que je relate dans ce blog est largement déformé par ma tendance naturelle à romancer.
J'y fais références à certaines personnes, certains souvenirs ... et je reconnais que j'idéalise pas mal de choses (sinon c'est quand même moins marrant !)
Peu de gens me connaissent suffisament pour démêler le vrai du faux là-dedans ...
Bon, soyons francs : une seule personne (n'est-ce pas p'tit loup)
Ce que je dis ici est excessif, puéril et assez jouissif en définitive.
Certains dégomment des lapins à tour de bras dans leurs rêves, moi quand je me défoule c'est en blog, en écriture. (ça, par exemple, c'est une référence explicite !)
Ce sont des exorcismes épistolaires, c'est à dire beaucoup de bruit pour rien.
En clair, avant que mes démons personnels ne me bouffent la tête, avant que mon romantisme de midinette ne me la fasse tourner, je jette tout ça sur le papier ... enfin sur le blog quoi.
Tout ce que je mets ici sort alors de mon esprit et de mon coeur. Je m'en libère.
Il y a quelques années de ça, je me débarrassais de tout ça sur les tatamis, à force de cris, de coups et d'énergie dépensée.
En pensée, comme en rêve, je fais mon prôpre mix entre réalité, souvenirs et fantasmes.
Il ne faut pas prendre tout ce qui est dit ici au pied de la lettre, ne croyez que ce que je peux dire de vive voix à titre personnel.
Ici je parle de tous et de personne à la fois.
Quand j'écrit "tu", je m'adresse à l'absent, à l'idéal, à l'espoir.
Si vous croyez vous y reconnaitre tant mieux, mais ce n'est pas un message personnel.
Tout ici est très subjectif, mais il n'y a pas de message subliminal.
Ceci n'est pas un journal intime, c'est un exercice littéraire, même si je me nourris largement de ce que je vis.
Ce post ne fait donc pas exception à la règle, car si c'est une réponse plus ou moins directe, c'est aussi un message pour tous.
Je suis une rêveuse et une indécrottable romantique ... mais j'me soigne, rassurez-vous !
Quand je veux de la romance, je la cherche dans mes rêves.
Et quand je veux de l'amour, je me réfugie dans mes souvenirs.
Ce que je relate dans ce blog est largement déformé par ma tendance naturelle à romancer.
J'y fais références à certaines personnes, certains souvenirs ... et je reconnais que j'idéalise pas mal de choses (sinon c'est quand même moins marrant !)
Peu de gens me connaissent suffisament pour démêler le vrai du faux là-dedans ...
Bon, soyons francs : une seule personne (n'est-ce pas p'tit loup)
Ce que je dis ici est excessif, puéril et assez jouissif en définitive.
Certains dégomment des lapins à tour de bras dans leurs rêves, moi quand je me défoule c'est en blog, en écriture. (ça, par exemple, c'est une référence explicite !)
Ce sont des exorcismes épistolaires, c'est à dire beaucoup de bruit pour rien.
En clair, avant que mes démons personnels ne me bouffent la tête, avant que mon romantisme de midinette ne me la fasse tourner, je jette tout ça sur le papier ... enfin sur le blog quoi.
Tout ce que je mets ici sort alors de mon esprit et de mon coeur. Je m'en libère.
Il y a quelques années de ça, je me débarrassais de tout ça sur les tatamis, à force de cris, de coups et d'énergie dépensée.
En pensée, comme en rêve, je fais mon prôpre mix entre réalité, souvenirs et fantasmes.
Il ne faut pas prendre tout ce qui est dit ici au pied de la lettre, ne croyez que ce que je peux dire de vive voix à titre personnel.
Ici je parle de tous et de personne à la fois.
Quand j'écrit "tu", je m'adresse à l'absent, à l'idéal, à l'espoir.
Si vous croyez vous y reconnaitre tant mieux, mais ce n'est pas un message personnel.
Tout ici est très subjectif, mais il n'y a pas de message subliminal.
Ceci n'est pas un journal intime, c'est un exercice littéraire, même si je me nourris largement de ce que je vis.
Ce post ne fait donc pas exception à la règle, car si c'est une réponse plus ou moins directe, c'est aussi un message pour tous.
Je suis une rêveuse et une indécrottable romantique ... mais j'me soigne, rassurez-vous !
Quand je veux de la romance, je la cherche dans mes rêves.
Et quand je veux de l'amour, je me réfugie dans mes souvenirs.
Mots-clés débiles :
Billets de mauvaise humeur,
mode d'emploi
jeudi 4 octobre 2007
Processus ...
(sur ma façon d'aimer et la raison de ce blog)
Enfant, j'avais le béguin pour un garçon de mon âge ... à qui je n'osait adresser la parole.
Quand il a changé d'école, j'ai décidé de ne plus faire la même erreur.
"La prochaine fois, je parlerai"
Ado, je craquais pour un de mes camarades de classe avec qui j'étais amie.
Quand nous nous sommes fâchés, j'ai compris mon erreur.
"La prochaine fois, il n'y aura pas de malentendus"
Jeune fille, je rencontrais un gars formidable qui fut mon meilleur ami, une sorte de grand frère.
A sa mort, je réalisais que je ne lui avais jamais dit toute mon affection.
"La prochaine fois, je dirais mes sentiments"
Plus tard, un jeune homme disait m'aimer ... mais je n'ai pas su lui parler de mon passé, de ce qui me freinait ... et je l'ai perdu.
"La prochaine fois, j'avouerai mes secrets"
Jeune femme, je faisais une rencontre étrange. A lui, j'osais parler, il n'y avait aucune ambigüité et il savait tout de mes sentiments et de mon passé.
Puis nous nous sommes fâchés ... et il est mort.
"La prochaine fois, je pardonnerai"
Depuis, j'ai fait de nombreuses rencontres.
Et j'ai souvent écrit ce que je pensais et ressentais, mais n'osais avouer.
Quand ces pages ont brulé, j'ai réalisé que ceux à qui elles étaient adressées ne les liraient jamais et ne sauraient jamais ...
"La prochaine fois, je partagerai ces pensées-là et j'enverrai ces lettres"
Désormais mes pensées et mes sentiments n'auront plus de secret pour ceux qui les liront.
Enfant, j'avais le béguin pour un garçon de mon âge ... à qui je n'osait adresser la parole.
Quand il a changé d'école, j'ai décidé de ne plus faire la même erreur.
"La prochaine fois, je parlerai"
Ado, je craquais pour un de mes camarades de classe avec qui j'étais amie.
Quand nous nous sommes fâchés, j'ai compris mon erreur.
"La prochaine fois, il n'y aura pas de malentendus"
Jeune fille, je rencontrais un gars formidable qui fut mon meilleur ami, une sorte de grand frère.
A sa mort, je réalisais que je ne lui avais jamais dit toute mon affection.
"La prochaine fois, je dirais mes sentiments"
Plus tard, un jeune homme disait m'aimer ... mais je n'ai pas su lui parler de mon passé, de ce qui me freinait ... et je l'ai perdu.
"La prochaine fois, j'avouerai mes secrets"
Jeune femme, je faisais une rencontre étrange. A lui, j'osais parler, il n'y avait aucune ambigüité et il savait tout de mes sentiments et de mon passé.
Puis nous nous sommes fâchés ... et il est mort.
"La prochaine fois, je pardonnerai"
Depuis, j'ai fait de nombreuses rencontres.
Et j'ai souvent écrit ce que je pensais et ressentais, mais n'osais avouer.
Quand ces pages ont brulé, j'ai réalisé que ceux à qui elles étaient adressées ne les liraient jamais et ne sauraient jamais ...
"La prochaine fois, je partagerai ces pensées-là et j'enverrai ces lettres"
Désormais mes pensées et mes sentiments n'auront plus de secret pour ceux qui les liront.
mardi 2 octobre 2007
lundi 1 octobre 2007
Vue, regard et vision
Les Yeux sont le reflet de l'âme, c'est connu.
Il y a des regards magnifiques, des regards lumineux provenant d'yeux sombres et des regards sombres dans des yeux si clairs.
Personnelement, je croise assez peu d'yeux clairs, ce qui fait que j'ai tendance à en être troublée ... bloquer carrément, ça c'est plus rare.
Mais de beaux yeux, ne signifient pas un beau regard : il est des yeux profonds au regard vide.
Et puis il y a des yeux qui semblent banals et qui portent pourtant sur le monde un regard exceptionnel.
De ces regards qui vous dépouillent du superflu et vous sondent jusqu'à l'âme.
Des regards comme des bras, où l'on s'abandonne volontiers.
Il y a des regards magnifiques, des regards lumineux provenant d'yeux sombres et des regards sombres dans des yeux si clairs.
Personnelement, je croise assez peu d'yeux clairs, ce qui fait que j'ai tendance à en être troublée ... bloquer carrément, ça c'est plus rare.
Mais de beaux yeux, ne signifient pas un beau regard : il est des yeux profonds au regard vide.
Et puis il y a des yeux qui semblent banals et qui portent pourtant sur le monde un regard exceptionnel.
De ces regards qui vous dépouillent du superflu et vous sondent jusqu'à l'âme.
Des regards comme des bras, où l'on s'abandonne volontiers.
Mots-clés débiles :
5 sens,
bloquer sur ton regard,
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