dimanche 30 septembre 2007

A la recherche de sa moitié

("Possibly maybe" - Björk)

Vous est-il déja arrivé de vivre un amour si fusionnel que vous ne puissiez plus concevoir l'autre comme un individu étranger, mais comme une part de vous, et vous-même une part de l'autre ?
Se sentir si proche, tellement en confiance que plus aucun secret ne soit nécéssaire ... que plus aucun tabou n'existe plus.
Ainsi pouvoir tout accepter de l'autre comme si cela venait de soi, sa vie comme une part intégrante de la vôtre, devenir chacun l'oeuvre de l'autre, tout deux allant vers le même futur, côte à côte ... même séparés.
Même après la rupture, se sentir à l'abri, entier, ensemble.
Et parfois se retrouver comme si rien ne pouvait être brisé ... et s'enflammer encore, fusionner de nouveau.
Prendre soin de l'autre pour son prôpre bien-être car le malheur de l'autre demeure le vôtre, et se réjouir de sa joie même quand celle-ci vous éloigne ...
Puis se retrouver de nouveau, frère et soeur de coeur, presque de sang, complices intimes, presque siamois ... malgré les kilomètres qui vous séparent.
- Malgré le silence -
Avoir la sensation que la voix de l'autre résonne toujours en vous.
Savoir en son for intérieur que l'avenir ne peut s'écrire qu'avec vos deux noms ...
Et que le hasard vous remettra un jour ou l'autre sur les mêmes chemins.
Vivre avec la certitude qu'alors vous vous retrouverez et pourrez rire de nouveau en coeur, à l'unisson.
Savoir que le corps de l'autre, aussi imparfait qu'il puisse paraître, sera toujours plus émouvant au regard, au toucher et au coeur.

Si vous n'avez jamais vécu cela, je vous souhaite de ne jamais connaître un amour comme celui-ci.
Car alors, il n'y a rien de plus dur, de plus déchirant que le deuil : la mort de l'autre est aussi la vôtre.
Et l'oubli n'existe pas .
I miss you, Luv

samedi 29 septembre 2007

Espoirs déçus ?

Une spécialiste à votre écoute !

Hé oui, Pour en avoir entretenu quelques milliers, je peux affirmer que je suis une spécialiste en vains espoirs.

"Je préfère attendre qu'espérer" m'a-t-on dit récemment ...

Et bien moi, je préfère espérer, car je n'attends rien ni personne.
L'espoir est gratuit, c'est sa principale vertu, il est doux, il vous tient chaud quand il fait si froid dans les coeurs, il fait rêver tout en vous laissant conscient du réveil prochain.

Il parait que l'espoir fait vivre ...
En tout cas, il permet de survivre.

vendredi 28 septembre 2007

Faut-il faire pitié pour faire envie ?

Hommes et femmes sont bien semblables sur un point : le besoin de sauver l'autre.
Il est vrai qu'il est toujours valorisant d'être le sauveur de quelqu'un ... mais ça va plus loin.

Les femmes ont leur fameux syndrome de l'infirmière ... et les hommes celui du chevalier servant !
Finalement cela arrange tout ce petit monde puisque les hommes fantasment sur les petites infimières en blouse blanche, alors que le prince charmant en armure rutilante fait toujours son petit effet sur la gent féminine.
(hé oui : les clichés ont la vie dure...)

Et il en sera ainsi tant que les garçons aimeront jouer au docteur et les petites filles se prendre pour des princesses ...
Tout se joue plus ou moins dans l'enfance ... et la psychanalyse a de beaux jours devant elle !

jeudi 27 septembre 2007

Le Coeur ou la Raison ?


Force est de constater qu'entre logique et sentiment, nous faisons toujours face à des abimes d'indécision...

Hésitations et dilemmes sont en effet le lot de tous ceux qui aiment avec retenue ... du moins avant de plonger corps et âme dans ces amours/océans qui menacent de vous faire sombrer dans leurs délices ...
( mon dieu, qu'il est pratique de parler de soi à la troisième personne ! )

Entre l'idylle fantasque d'un artiste ou d'un marginal, et la raisonnable union de deux êtres dans un intérêt commun, lequel mérite tout à fait d'être nommé "Amour" ?
La passion est belle ... mais si fugace.
Quant au mariage de raison, quel ennui !

Cependant, nous rêvons tous d'harmonie, de confort ... de cette main chaude et douce, toujours prompte à la caresse ...
Nous avons tous ce rêve serein et confiant ...
Pourtant rien ne vaut le brasier de deux corps se consumant à lumière des chandelles ... (soupir)
Hum ... Bref.

Tout ça pour dire qu'en faisant ma petite rétrospective personnelle, j'ai dû me rendre à l'évidence :
ce sont mes amours irraisonnées qui furent les plus belles ... et mes choix rationnels les plus désastreux !

Or, ma situation actuelle m'amène à réfléchir, à peser le pour et le contre de chacun de mes choix, et me prive donc d'une part de ma spontanéité...
Et surtout d'une part de mon libre arbitre, ce qui, vous en conviendrez, est assez frustrant !

Alors, il ne me reste qu'une option : croire en la chance, au hasard ...
Et croire en mon instinct ...

Finalement, c'est toujours le coeur qui a raison !

lundi 24 septembre 2007

Pensées en vrac ...

~ Disléxie organique ou sentimentale ? ~
Pourquoi lorsque je parle "coeur" avec les mecs, ils semblent comprendre "cul" ?
Sans doute le siège de leurs sentiments se situe-t'il ailleurs ...

~ Love is dope ~
L'amour est une drogue.
Et je m'enflamme vite ... certes ... Mais je redescends bien vite aussi !

Pétard ! que c'est bon malgré tout !
(Foutue junkie ... :-s )

dimanche 23 septembre 2007

Mon rêve de réalité ...


J'ai fait un rêve des plus troublants...
Dans ce rêve, je rencontrais une sorte d'étrange double de moi.
Plus je le voyais, l'écoutais et le détaillais, plus il me semblait évident que si j'étais née mâle, c'est ce que je serai devenue.

J'aurais tenté les mêmes expériences, aimé les mêmes gens, les mêmes choses ... car loin d'être un idéal, c'était bien un être humain qui me faisait face, superbe dans ces moindres détails, qualités et défauts, forces et faiblesses.

Durant ce rêve, je pouvais saisir ses pensées, je pouvais tout entendre et comprendre.
Je pouvais tout accepter de lui, et il semblait tout accepter de moi.
Complicité étrange et besoin de parler irrépressible.

Alors que j'étais face à cet attirant jumeau, je gardais le vain espoir que ce fut réel et que le réveil ne vint jamais.
Je riais, criais ma joie ... mais je demeurais incapable de chuchoter les mots qui martelaient ma tête ... ces mots impossibles à prononcer.
Mon coeur reste prisonnier de cet étau de glace et de métal ... ah, si seulement il pouvait y succomber et ne plus battre jamais, ni souffrir, ni aimer.
Car l'espoir est cruel, bien plus que les rêves...

Puis l'aube est venue lever le voile sur cette longue nuit, et ce rêve trop bref.
J'ai fermé les volets pour me réfugier dans l'ombre de son souvenir déjà évanescent, bien loin des lumières aveuglantes de la réalité.
Depuis, je cherche, en rêve comme en réalité, ce compagnon trop idéal qui ne saurais exister qu'entre chien et loup, qu'au creux de mes rêves les plus doux ... ou alors loin, si loin que je ne saurais l'atteindre.

Depuis, je souffle parfois sur le miroir pour troubler mon image et retrouver un peu la sienne.

vendredi 14 septembre 2007

Paradoxe(s) au masculin

(voila un titre qui va plaire à $€ß)

Petit florilège d'incohérences ...
Il y a ceux qui cherchent l'Amour, le grand Amour ... et qui ont peur de s'engager.
Et ceux qui veulent juste un coup comme ça ... et vous relancent comme des assoiffés.
Ceux qui habitent sur le même palier ... et qui osent à peine dire bonjour.
Ceux qui désespèrent d'être seul ... et regardent leur pieds quand on leur sourit.
Ceux qui appellent quand on leur dit qu'ils n'y sont pas obligés ... et n'appellent plus quand ils promettent de le faire.
Ceux qu'on ne rencontre jamais ... alors que l'on habite la même ville.
Et ceux qui montent dans le train sur un coup de tête alors qu'ils sont à l'autre bout du pays !

J'avoue que j'adore ceux-là ! ;)

mercredi 12 septembre 2007

Joies et peines du silence

("Silence is sexy" - Einstürzende Neubauten)

Il disparait dès qu'on le nomme ... le silence.

Il ait des silences suprêmes, supérieurs :
un enfant qui dort, serein ; les regards méditatifs sur l'horizon ; les sourires qui en disent long ; les yeux dans les yeux sans un mot ; les étreintes calmes et douces ; ces silences de l'amitié où les mots sont superflus ...
Si je devais leur donner une couleur, ce serait l'immensité bleu azur ou bleu nuit du ciel plein les yeux, loin de la ville et des hommes, cette immensité qui vous enveloppe de son velours.

Pourtant, certains silences sont cruels :
celui de l'ami au désespoir ; celui de ceux qui partent ; celui de l'incompréhension ; celui de la rupture ; celui de la mort.
Leur couleur est celle de l'obscurité d'une pièce close, pas un filet de lumière, pas un souffle d'air dans ces silences-là.

Le silence de nos têtes et de nos coeurs peut être si apaisant, car il nous permet de mieux voir et comprendre le monde et ses habitants.
Mais le silence de ceux dont on attend, fébriles, les mots, ce silence-là est intolérable.

Et puis, il y a le châtiment des mots, ces mots en suspens que l'on pense sans pouvoir les prononcer, que l'on écrit sans que personne ne les lise ...
Ces mots vains que l'on ne peut s'empêcher de dire dans le vide, comme une prière à l'absence et au vide que l'on ressent.

J'en ai écrit des pages et des pages ... et ces pages ont brulé.
C'est pourquoi désormais, je ne veux plus de silences douloureux, je ne veux plus taire mes sentiments ni mes pensées, mes doutes ni mes joies.

C'est aussi pour cela que je risque de casser les pieds à certains ! :p
Sans rancune ! ;)

lundi 10 septembre 2007

J'aime pas l'amour !


Je me pose parfois (rectification : souvent) des questions aussi connes qu'essentielles ...

Voici donc ma question du jour :
Quel est l'abruti congénital qui a décidé de ce principe incontournable de l'amour, je cite "suis-moi, je te fuis ; fuis-moi, je te suis" ?

Comment se fait-il qu'il n'y ait pas moyen de s'interésser à quelqu'un (qui que ce soit), sans que cette personne ne panique à l'idée saugrenue que l'on puisse en vouloir à son intégrité physique ou à sa sacro-sainte liberté ?
(je sais ... ça fait 2 questions d'affilée)

Je suis d'un naturel curieux ... et mélancolique certes.
J'apprécie tout particulièrement cette phase fantastique de découverte de l'autre, phase durant laquelle la machine à coïncidences (que je suis) carbure à plein tube.
Mais au-delà des récurrents "incroyable ! moi aussi !", il arrive quelques rares fois qu'une véritable complicité puisse naître ...
Et j'adore ça !

Seulement, voila : même si je reste (je l'espère !) très accessible, ce phénomène est rare et je peux compter sur les doigts d'une seule main les gens qui m'ont fait l'honneur de m'acceuillir dans cet anti-chambre de leur jardin secret.
Ces personnes-là seront toujours trop rares par la lumière et la chaleur qu'ils dégagent, cela ne les rend que plus précieux à mes yeux et à mon coeur.
C'est ainsi que naissent les belles amitiés ... et parfois les belles amours, même si elles ne sont pas éternelles.

Or, si j'aime tout cela, il y a bien une chose que j'abhorre : c'est le sentiment d'inachevé que laisse une rupture, une perte de contact avec une personne dont je ne désire que l'amitié, la connivence ou la confiance ...

Parfois les gens se braquent, et peu importe que je leur explique :
je ne veux pas violer leur intimité, ni mettre à nu leur âme, tout juste lever le voile sur leur personnalité, les découvrir ... effleurer la surface ...

Suis-je impudique d'aller vers eux ?
Que dire alors ?
Rien de plus : le mal est fait.

C'est là ce qui me rend mélancolique : toutes ces âmes belles que je n'ai pas su approcher et qui s'envolent vers des horizons que j'ignore.

Ces quelques personnes dont j'aurais voulu apprendre bien plus.
Et bien évidemment, ces amants qui dévoilant leur corps et le mien, laissent une chape de plomb tomber sur leur coeur...

Il y a là cette incohérence naturelle de l'humanité :
vouloir le grand amour sans s'engager ou ne pas s'engager et refuser cependant l'amitié de l'autre.

Alors ... pourquoi ne pas s'engager dans une amitié sincère bien que charnelle ?
Ce serai un beau compromis ...

Malheureusement, l'amitié véritable et à fortiori l'amour, existent-ils encore ?

Mélancolie de nouveau ...
"True love lies in lollipops and crisps"
On n'a jamais de plus belles amitiés, de plus belles amours que dans l'écrin doré de nos enfances ... ou de nos rêves ...