dimanche 27 janvier 2008

Une série qu'elle est bien : Minuscule


Je crois que ça se passe de commentaires ... mais bon.
Voici donc une série complètement barrée et surtout absolument géniale !

Sur des prises de vues réelles en pleine nature, venez observer une version très cartoon de la vie privée des animaux : chaîne alimentaire, reproduction ou simples conflits, tout y passe ... non sans humour !
Tex Avery a trouvé ses héritiers !

Quelques extraits pour vous mettre en appétit !
Pour en savoir plus allez faire un tour sur leur splendide site : Minuscule TV
Enjoy !







Et pour une fois, le post de feignasse dominical est à l'heure !


Le mot de la fin :

Lui -"C'est parce qu'elle est rouge qu'elle est si rapide la coccinelle ?"
Moi -"Bien sûr! La couleur rouge est beaucoup plus aérodynamique, c'est scientifique!"

jeudi 24 janvier 2008

Blog en jachère ?


Je me rends bien compte que ce blog part un peu en live en ce moment.
Je ne tiens pas mon timing, la blogosphère et les bonus du dimanche sont à l'abandon.
Je poste 4 fois dans la même journée et triche sur les dates ...

Tout cela s'explique très simplement : je n'ai plus l'accès quotidien à internet, mais je continue de préparer mes posts à l'avance ... sans pouvoir les mettre en ligne.
Alors quand j'en ai l'occasion, je les poste à la date de leur rédaction, c'est pas très fair-play, mais au moins ça reste cohérent.

Et puis il y a ce début d'année merdique qui n'est pas pour m'inspirer.
A l'heure où je vous écris, je devrais être à Angoulème.
Hey ouais, c'est un vieux rêve qui aurait pu se réaliser cette année, mais non.
Sans carburant, sans bouffe, argent ni hébergement, je me vois mal faire la manche à l'entrée du festival !
Bref ...
L'année prochaine ...
Mouais :-(

Alors pour ne rien vous cacher, j'ai un peu de mal ce temps-ci.
Je me suis aussi lancée dans la rédaction de mes portraits du passé ...
C'est beaucoup plus dur que je ne l'aurais cru.
Trop de choses à dire.
Et trop de peine à le faire.

Et ouais, j'avoue que je m'adresse souvent à la même personne ...

Moi -"Ce blog s'adresse de plus en plus exclusivement à toi"
Lui -"Je suis ta muse"

Quand une personne tient une telle place dans votre vie et vos pensées, il est bien difficile d'en faire abstraction ... d'autant plus quand le reste foire lamentablement !
Je focalise, c'est une question d'équilibre.

Cependant, j'aimerais m'adresser à d'autres, retrouver une place meilleure dans leur coeur, mais j'ai toujours du mal à aller vers ceux-là ...
A chaque tentative, je ne ramasse que de coups de bâtons !
Pas très encourageant !
Mais je m'obstine à vouloir obtenir l'amitié de certains alors même que la rancoeur les habite toujours ...
C'est dans ma nature : je n'aime pas me fâcher avec ceux qui ont compté.
Et puis, il paraît que j'ai un goût certain pour l'auto-flagellation !

Maso un jour, maso toujours !

Et puis il y a les projets ...

Voila donc l'humeur du jour.
Paperasse et galères.
Amours et projets.
Rêves et regrets.

Pour me faire pardonner et pour me motiver un peu, il y aura désormais un post "Dessins tout pourraves" hebdomadaire.
Bon, pas de suite mais bientôt, promis !
Ce ne sera pas transcendant, mais au moins ça m'obligera à me servir de ma table à dessin !
(mais non, c'est pas un établi !)

Allez, on va dire que c'est une résolution de nouvelle année !
En souhaitant qu'elle soit moins pourrite que la précédente ... même si ça commence mal !

Et puis merci à ceux qui prennent la peine de me lire, n'hésitez pas à me contacter : il paraît que je suis très sociable !
Et pis je mords pas ...
Sauf si on m'cherche !

Le mot de la fin :
"Pacifique mais pas pacifiste : si on m'cherche, on m'trouve !"

mercredi 23 janvier 2008

3 ans ...



Merci aussi pour l'oubli.
L'oubli et le pardon.
Ton pardon.
Et ta connivence.

Nous parlons de mon passé et c'est comme si tu l'avais vécu avec moi : tu sais déja tout, tu acceptes tout.
J'ai parfois peur d'être impudique, pourtant rien ne te choque et tu ris avec moi de mes aventures passées.
C'est un peu dingue.

Je me sens mal parfois de te voir si tolérant, j'ai l'impression d'être un monstre d'égo et de te torturer à t'avouer mes errances.
Tu apparais si chaste de m'avoir choisie et attendue alors que je me livrais aux pires frasques ... que je me livrais à ce monstrueux psychopathe.

J'en éprouve tant de dégout et de honte, je le hais de m'avoir éloigné de toi.
Je me hais de l'avoir laissé faire.

La culpabilité ne cesse de me ronger encore.
Et je sais que tu sauras trouver les mots pour apaiser mon coeur.
Et je sais que je me sentirai encore plus honteuse d'avoir quitté l'ange magnanime que tu es.
Et je sais pourtant que tu es humain, et que tes sentiments n'ont sans doute pas toujours été si généreux à mon égard.

Je m'endors avec cette idée en tête ...
Et avec les mots que tu m'as dit ...
Si seulement j'étais revenue vers toi ...
Je ferme les yeux, le sommeil m'emporte sur ce voeu "Pitié ... si seulement je pouvais revenir en arrière ... 3 années en arrière"



Je me réveille dans une chambre que je ne reconnais pas, le volets sont mi-clos ... et je ne suis pas seule.
La torpeur m'empêche de réfléchir ...
La chambre est blanche, sans décor, des cartons, des piles de livres et de vêtements le long des murs, un bureau encombré ...
Merde ! la chambre de Y. !
Je me relève brutalement en jurant, ramasse mes vêtements à toute vitesse et file m'habiller dans le salon en désordre.
Y. se tourne dans le lit et viens me rejoindre au radar "qu'est-c'qui s'passe encore ?"
J'enfile ma veste et pars en claquant la porte "j't'expliquerai !"

Je dévale les escaliers en pleine panique, trop de pensées se bousculent : F., L., mon appart' des amidonniers, mon job ... et toi ...

Je déboule rue du Taur, il est encore tôt et il fait froid.
Je ne sais pas ce qui me stoppe alors, mais je reste quelques instants à savourer la rumeur de la ville.
"Bon sang, ça m'a manqué"
Je me reprends et me dirige vers mon taf' à toute allure.
Je me sens bien, vive, légère : tout est encore possible.

J'entre avec fracas, mon collègue affairé à la caisse me regarde bizarrement.
Avant qu'il ait le temps de poser la moindre question je le met devant le fait accompli : "je pourrai pas être dans les jours qui viennent, je peux pas t'expliquer, je compte sur toi pour arranger ça avec le chef, j'te r'vaudrai ça ! promis !" et repars aussitôt sans me retourner.

Je file dans les jardins de la fac, avec toujours cette question : que vais-je te dire ?
"J'vais avoir l'air dingue ... peu importe ! il faut que je lui parle !"

Je retrouve les sensations de ce corps encore jeune et vierge de ses traumatismes à venir, je marche à vive allure sur les berges du canal.
Je réalise peu à peu que je ne peux pas me présenter à toi comme ça.
La mort dans l'âme je me dirige vers mon appart'.

La serrure de l'entrée me donne du fil à retordre, mais je rentre enfin dans la cour.
Je pense un instant à D. et à mes voisines, mais cela peut attendre.
Je cherche mes clefs et entend une clochette tinter derrière moi.
"Minette !"
Elle vient vers moi en me regardant de ses grands yeux félins, je me penche pour la caresser, elle s'esquive.
Je souries et rentre.

Je retrouve tout ici, tout ces choses que je n'espérais plus revoir.
Le savant désordre organisé et l'exubérance de la déco ... home sweet home.
Mais pas le temps de s'attarder, je jette mes vêtements sur le lit et file sous la douche.
"Arg ! la salle de bains la plus froide du monde, j'avais oublié."

Tandis que l'eau coule, je tente de remettre mes idées en place : ça a marché, c'est dingue mais je suis là ... et je sais pourquoi.
Je m'habille en vitesse, sans prendre le temps d'hésiter dans ma garde-robe, mais au dernier moment je reviens dans la salle de bains et regarde longuement mon reflet dans le miroir.
Je m'interroge ... comment ai-je pu me fourvoyer à ce point ?
Comment ai-je pu me tromper à ce point sur qui je suis ... et sur qui tu es ?
Comment ai-je pu douter de cet amour qui nous lie envers et contre tout ?

Je m'assoie à mon bureau, ce bureau où j'ai tant pleuré, tant esperé, tant écrit.
"Mes lettres !"
Je mets quelques minutes à les retrouver toutes, je les survole et réalise : "Voila ce que j'aurais dû lui dire, le reste n'a plus aucune importance"

Je fourre les feuilles dans ma poche et pars en courant, le coeur battant.
Te revoir ...
Te le dire enfin ...

Je cours presque jusque chez tes parents, mais une boule dans ma gorge me stoppe net au bas de l'immeuble.
Je décide d'attendre que tu sortes.

Assise sur le trottoir d'en face, j'attends, la peur au ventre.
Comment réagir ?
Je n'ai plus la même attitude qu'alors, je suis différente, et surtout je sais ce que tu es en train de vivre, tu me l'as dit toi même ... dans 3 ans ...
Comment gérer ce paradoxe ?
Alors que je me débat avec mes doutes, ta sihouette apparait devant moi, tu me vois.
Tout d'abord de la surprise sur ton visage, je te souries inconsciemment, ton visage se referme et tu commences à t'éloigner.
Je n'en attendais pas moins.

Je traverse en courant et te barre la route. Tu me lances un regard noir.
"Ecoutes-moi je t'en prie !"
"Je sais que ça va te paraître dingue, mais voila : c'est toi qui m'as dit que j'aurais dû venir à toi"
Tu me regardes intrigué, mais toujours sur la défensive.
"Je passe mes soirées à t'attendre, à t'écrire, à t'espérer et à pleurer."
"Et je sais désormais que tu ne viendras pas.""
"Et que si tu ne viens pas, je vais faire le plus belle connerie de ma vie."

Je te tends les lettres, ces mots que je n'osais pas te faire savoir alors.
Mais aujourd'hui, tout est différent : j'ai confiance.
Tu les prends sans me regarder.

"Je viens te voir car je sais que c'est ce que tu espères de moi."
"Et je te montre ces lettres car je sais aussi que tu comprendras, il n'y a que toi à qui je puisse me dévoiler ainsi."
"Je t'aime toujours et j'ai confiance en toi."
Tu lèves vers moi des yeux ronds comme des assiettes.
Je réalise que j'y vais un peu fort.

Je me mets à paniquer, à bafouiller, j'essaie de me justifier ...
Ta voix vient briser le fil de mes pensées.
-"Je ne sais pas. J'ai besoin de temps."
Tu me tends les lettres.
"Non. garde-les : elles sont pour toi, même si je ne pensais pas que tu les lirais un jour."
Je ne sais plus quoi ajouter : tu es là, si proche et pourtant inaccessible.

Tu te remets à marcher, je reste pétrifiée, impuissante.
Tu t'éloignes et tournes bientôt au coin de la rue.

Et maintenant ?

Je n'arrive plus à réfléchir ...
Il y a tant de choses que je voulais faire, de gens que je voulais revoir ... avant qu'il ne soit trop tard ...

Je cours te rattraper "attends !"
Tu te retournes surpris.
J'arrive enfin à ta hauteur et reprends difficilement ma respiration, les mains sur les cuisses.
"Je vais m'absenter quelques jours, j'ai ... des gens à voir."
-"Je serai là."
-"Je sais. Tu as toujours été là."
Tu es troublé, mais tu me souries enfin.
C'est tout ce que j'attendais.
"Merci."

Je te laisse partir, soulagée et pleine d'espoir.

Je reste là, à penser à tout ce que l'on s'est dit depuis, à tout ce que nous avons appris l'un et l'autre.
Je me demande ce que va donner ce nouvel avenir.

Tout est encore possible ...





Le mot de la fin :
"Le temps est notre pire ami et notre meilleur ennemi :
il efface la joie des bons moments et atténue la douleur des mauvais."

lundi 14 janvier 2008

Cristal



Tu me fascines ...
Tu déambulais devant moi dans cette forêt en devenir, ma fille et moi avions les yeux rivés sur toi.
Elle tentait tant bien que mal de te rattraper, marchant aussi vite que lui permettent ses jeunes jambes, entre ornières et mottes de terre.
Moi, je te laissais t'éloigner ...
J'espérais te voir mieux encore et changer la perspective que j'ai de toi.
Ta silhouette au loin, sur ce fond de nature endormie me laissant perplexe.

Une évidence m'est alors apparue : tu es un mystère pour moi.
J'en viens presque à me demander "qui est-tu ?".

Tu es insondable.
Tu as la pureté étrange d'un ange déchu.
Tu me donnes parfois l'impression d'un cristal pur et limpide, lumineux ...
jusqu'à l'aveuglement.

Je ne cesse de te demander "à quoi penses-tu ?"...
J'attends toujours la réponse.
Tu me réponds la plupart du temps dans un haussement d'épaule "à rien", mais ton regard est trop vif, trop profond ...
Que ne donnerai-je pas pour connaître ces pensées ...

Je te regarde, t'observe ... mais que vois-je ?
Tu te compares parfois à Seth ... je me plais à te croire.
Iréel et angélique.
Bienveillant et discret.
Ange noir ou loup gris ?

Je te vois partir ce soir, et ce soir encore, je me dis que je hais tes départs : ils me plongent dans un sentiment d'abandon et de vide.

Mon sourire s'efface dès que tes pas te portent vers ce quai, vers ce train qui t'emmène une fois de plus.
Oh, je sais que tu reviendras, tu reviens toujours ... c'est ce que je dis à la petite fille qui te réclame ...
Pourtant l'angoisse me sert toujours le coeur : j'ai peur de te perdre.
Une fois encore.

Une question me vient alors souvent en tête :
Le bonheur est-il proportionnel à la mélancolie qu'il engendre ?
J'ai envie d'y répondre oui.

Je ne supporterai pas qu'il t'arrive le moindre mal, tu es un soleil qui illumines ma vie et je ne veux plus me passer de ta lumière.

Douce lumière.
Vent léger qui souffle la joie ici.
Tendre sourire gravée sur ton visage et le mien.

Merci pour cette délicate euphorie.
Merci pour ces instants de bonheur volé.

(suite dans "3 ans")

dimanche 13 janvier 2008

Des vieux clips qui sont bien : Presidents of the USA

Ouhlala ! ça nous rajeunit pas dis donc ...

Oldies but Goodies, trois clips du groupe déjanté au guitariste two strings et bassiste one string !
No string for the chicken at the drum, évidemment ...
C'est décalé, c'est con, mais qu'est-ce que c'est bon !!!

Back to the 90's !
Enjoy !

Presidents of the USA - "Peaches"

Peaches envoyé par DarKwon

Presidents of the USA - "Volcano"


Presidents of the USA - "Mach 5"

jeudi 10 janvier 2008

Ras l'bol



Quel monde de merde.
Je dis ça sans colère, chuis juste blasée.

J'en ai ma claque d'être sympa ... ça ne m'a jamais rien valu de bon.

On m'a jamais fait de cadeaux.
Et la plupart de ceux que j'ai aidé ou aimé m'ont fait des ennuis ou m'ont volé.
J'ai toujours trimé pour être indépendante et avoir de quoi faire plaisir à ceux que j'aime, et un peu à moi.
Résultat : ça fait 10 ans que je bosse, que j'ai des salaires à peu près correct et que je fais gaffe à chacune de mes dépenses, et j'ai pas un rond de coté, pire j'ai des dettes !
Pourquoi ? parce que je suis une bonne poire.
C'est toujours ceux à qui j'ai donné le plus qui ont fait preuve de la pire ingratitude.

Je suis dans la merde en ce moment, une fois de plus.
Et je fais face une fois de plus à la mesquinerie de ceux qui se vantaient de ne pas être des ingrats.
Mon chef -"Toi au moins tu es fidèle au poste ! Moi quand on me jette un caillou, je jette une pierre, mais si on me jette une fleur, j'en jette tout un bouquet ! tu le regretteras pas !"
Deux semaines plus tard, je suis en grosse galère financière et rien.
Juste rien.
Ah si : quand je lu ai dit que je n'avais pas de quoi manger ni mettre de l'essence dans ma bagnole pour venir bosser, il m'a filé un billet de 20.
Quel grand seigneur !!!

Et pour me remercier de lui filer un coup de main pour la paperasse, il m'a autorisée à prendre quelques chocolats dans la boîte qu'il a eu pour son anniversaire un mois plus tôt.
Boîte que JE lui ai offerte. sympa.

J'ai pas une thune et j'ai pas le moral...
"Tant qu'on a la santé" ... tu parles !

Ma fille et moi, on a une belle bronchite chacune et comme je me suis fait volé mon portable et mes papiers, pas moyen de prendre rdv avec le SEUL médecin du coin, ni moyen de le payer, ni de se faire prendre en charge : pas de carte vitale = pas de soins !
Oh bien sûr, j'en aurais bientôt une nouvelle ... dans trois semaines !
D'ici là, je peux bien crever !

J'en ai vraiment marre de cette vie de con !
Je me casse le fion à faire les choses comme il faut, je suis sympa, honnête, bosseuse, j'essaie de faire pour le mieux et merde ! à quoi ça sert ?!

"à pouvoir se regarder dans le miroir sans honte"
Sauf qu'avec la gueule défaite que je me paye ces temps-ci entre maladie et insomnies, j'allume pas toujours la lumière pour me brosser les dents : ben ouais, avoir une sale gueule 7 jours/7, c'est pas bon pour le moral non plus !

J'aimerais bien trouver un moyen honnête de m'en sortir.
Mais ça marche pas comme ça.
Faut être un enfoiré pour avoir sa place ici.
Les gens sympas sont considérés comme des extra-terrestres...

D'ailleurs, il est question avec quelques autres E.T. de ma connaissance qu'on fasse un co-voiturage galactique pour quitter cette planète pourrie.
Si y a des amateurs ...

mardi 8 janvier 2008

Bonne année !

2 janvier :
je reprends le taf pour apprendre que la boîte ferme avant la mi-janvier.

4 janvier :
j'apprends que, oui, on veut bien me prolonger d'un p'tit mois, mais que ce sont les assedic qui paieront les salaires ...
ouais mais QUAND ?

6 janvier :
Je suis en méga découvert et mon salaire de décembre me sera versé quand la fermeture de la boîte sera bouclée ... en février donc

8 janvier :
je me fais tirer mon sac parce qu'une connasse m'a fait perdre mon temps en paperasse.
Plus de papiers, plus de portable, plus un seul numéro de tél, plus un seul de mes p'tits objets fétiches, souvenirs et photos ...
en plus, j'ai perdu mon après-m' en conneries administratives pour que dalle, à part aprendre que je suis pas couverte par les assurances que je paye une fortune et que j'ai souscrit justement au cas où.
youpi X-(
2008
ANNEE DE MERDE !!!!

A part ça, bonne année les potos.

Et, ouais, chuis d'une humeur de chiottes.


Le mot de la fin :
Mon libraire - "Oh vous savez, l'année romaine commence au 1er mars"
Moi - "Ben je vais pouvoir mettre ça sur le compte de 2007 alors ... quelle année de merde !"

dimanche 6 janvier 2008

2007 is dead



2007 est passée.

Sans conteste l'année la plus dure de toute ma vie.
J'ai appris la haine et le désespoir, j'ai touché le fond de l'abîme.
J'ai été trahie au dernier degré.
J'ai perdu tout ce à quoi je tenais, en plus de tout ce qui avait la moindre signification pour moi, toutes ces bribes de mon passé et de ma personnalité ... ces morceaux de moi ont été brisés ... et moi avec.
J'ai été dépouillée de toute ma substance, vidée de mon essence ... laissée pour morte.

Puis j'ai été secourue par ce dont je m'étais éloignée, ce qui sera toujours là, ce que je comprends aujourd'hui : l'amour paternel.

Tenue à bout de bras durant des mois de lutte, de noires intentions, de pernicieuses agressions, de pervers mensonges.
J'étais une loque, sans envie, sans avenir, sans souvenirs, presque sans vie.
Je n'étais plus rien ... rien qui ressemble à moi.
Physiquement délabrée, psychologiquement détruite.

J'ai dû tout réapprendre, nouveau-né à cette vie que je ne désirais plus.

Alors que la monstruosité humaine m'était apparue au grand jour, je découvrais aussi sa générosité et l'indéfectible confiance que je pouvais placer en certaines personnes.
Je recevais un enseignement d'amour et d'amitié, de pardon que je croyais l'apanage des idéaux religieux des pages jaunies que plus personne ne lit.

Des inconnus m'ont offert leur aide désintéressée, des amis m'ont prouvé leur attachement, des proches m'ont démontré leur amour.

Et puis il y eu les rencontres.

Depuis cet été, j'ai fais la connaissance de quelques personnes qui ont changé ma vie (non, j'en fais pas des tonnes !) même si je n'ai pas eu le plaisir de tous les rencontres IRL.
Peu importe, ils ont apporté leur bonne humeur et leur chaleur, et je ne les remercierai jamais assez pour ça.

Il y eut 0.20, dont je n'ai plus de nouvelles, à qui je dois tant - mille mercis pour tout ce que tu m'as dit, pour les trop rares moments, pour ton humour et ta franchise ... miss you -
Puis Capitaine Flam à la bonne humeur communicative et à la philosophie délirante - poutoux à toi ! tu me dois un bowling ! -
Macaron man qui me fais saliver par ses menus et recettes, photos à l'appui - quand est-ce que tu m'invites ? -
Le gendarme, le footeux, l'indécis et le chien fou ...

Bien évidemment, l'adorable Panda, aux talents multiples et à l'audace communicative, confidences réciproques et rêves éveillés - je prie pour que tu fasses toujours partie de ma vie -

Et enfin les retrouvailles.
Inattendues et émouvantes retrouvailles, inespérées.

Ceux que j'ai retrouvés pour retrouver une part de moi (une part d'un autre disparu) :
Samyl, Audrey - je suis si heureuse de vous savoir vivre vos rêves -
Patoche, qui m'a rendu ce que j'étais, ce que je suis encore -merci et pardon mon ami pour l'aveu que je te ferai bientôt -

Et puis j'ai retrouvé l'amour, un amour égaré mais pas perdu, un ami fidèle, un gardien bienveillant de mes secrets et de mes nuits - tes mains guérissent tous mes maux -

Surtout, j'ai découvert, redécouvert mon passé, je l'ai compris et accepté enfin.
Je peux aujourd'hui malgré toutes les épreuves, le temps et les doutes, regarder de nouveau en face cet éternel inconnu : le reflet dans le miroir.


Et je peux lui sourire à nouveau.