dimanche 30 décembre 2007

Des clips qui sont trop trop bien : Eels again

Comme promis, d'autres vidéos sur mon groupe fétiche !

Comme d'hab', à la bourre ...
Enjoy !


Eels - "Last stop this town"



Pas vraiment un clip, mais l'illustration de ce que je savais déja : sur leur second album, bon nombre des textes ont pour auteur les membres disparus de la famille de E.

Eels - "Electro shock blues"



Et enfin un reportage !!!

TRACKS - Eels

mercredi 26 décembre 2007

Ben quoi ?


Trève des confiseurs
=
Trève de bavardage !



Hé ouais, il m'arrive à moi aussi d'avoir des vacances !
Enfin, bon ... pas en ce moment mais bon ... hum
Bref.

A l'heure qu'il est, je devrais gentiment hiberner, calée dans mon canap', roulée dans une couverture avec un thé brulant dans les pattes et des dessins animés en boucle sur ma télé.
Seulement voila, je suis au boulot, toute seule, la flemme de me faire du café (qui de toutes façons sera dégueulasse), avec pour seule compagne le ronron de la photocopieuse et de la ventilation ...

Ah ben, je vais mettre de la zique de noël tiens !

Bordel !

On m'avais promis une semaine de relâche entre Noël et le premier de l'An, mon chef m'a même appellé vendredi dernier pour me donner mon après-m', royal
Sauf qu'avant de raccrocher, il m'a lancé un "à mercredi alors, je compte sur vous !"
-"Ah ? ben euh ... à mercredi alors ..."

Et merdre !!!

Enfin ... tout ça pour dire que je devais faire silence-radio durant la trève de Noël, d'autant plus que, pour vous saouler, les repas de fêtes et leurs apéritifs, vins et digestifs sont bien suffisants !
Moi même, hier, j'en menais pas large en sortant de table à 17 h !
Burps !

Donc, I'm back to ze web !
Je vous mets en ligne la note de feignasse de dimanche dernier, à la bourre donc, mais franchement : qui s'en soucie ?

Allez, tchuss les p'tits gars !
Baveux Noël et Visqueuse année !

dimanche 23 décembre 2007

Des clips qui sont trop bien : Eels

Attention, attention ! Là, c'est du lourd !
Il s'agit là de mes p'tits chouchous ! Fan de la première heure, je les ai découvert au hasard de la regrettée session de clips nocturne de M6 en 96, et j'ai quasiment acheté leur premier album les yeux fermés.
"Beautiful freak" est le tout premier album produit par Dreamworks (la boîte de prod' de Spielberg).
Le second, "Electroshock blues", est un véritable voyage dans les contrées du deuil et de la perte de soi dans la mort des autres... et ça pour une raison très simple : en l'espace d'une année, E (aka Mark Oliver Everett) s'est retrouvé seul membre vivant de sa famille.

Là, forcément faut pas s'étonner d'entendre dire "Eels c'est de la musique de dépressif !"
Ouais bon ... mais ma p'tite dame, ce n'est pas que ça !
Car si les premières track sonnent tel un glas, les derniers morceaux sont un véritable hymne à la vie et à "ceux-qui-restent".
Ayant moi même vécu de douleureux deuils (y en a-t'il qui ne le soit pas ?), je tombais encore un peu plus amoureuse de ce son et cette voix.

Le mot est laché : Eels JE VOUS AIMEUH !!!

Bon, trêve de blablas, et comme dirait l'autre : Enjoy !


Eels - "Novocaine for the soul"


Eels - "Souljacker (part I)"


Eels - "Mr E's beautiful blues"

Next sunday : Eels again !
Rhalala ... j'adoOore ces mecs !

samedi 22 décembre 2007

Fashion feignasse


En voila un sujet féminin à souhait !
Sauf que voila : de style je n'en ai pas !

Au boulot, je la joue "caméléon" : pas de vague, pas de fantaisie, rien de sexy ni de rock'n'roll, tâcher d'être crédible est mon crédo.
Ce qui n'est pas forcément simple quand on est une fille pas trop vilaine et qu'on bosse avec des mecs ...
Une fois sortie de là, ça dépend de l'humeur, mais rien de permament.
Non que je suive la tendance, au contraire je m'en balance !
Je prends ce qui me plait et peu importe le nom qu'on lui donne, fashion ou rétro.

Je lis des magazines féminins ou de mode, mais la plupart du temps c'est chez le médecin ou le dentiste, ou ceux que je ressors de mes cartons, résultat : je suis la mode avec un décalage permanent et dans le désordre qui plus est !

En plus, je ne fais presque pas les magasins : mon principal fournisseur reste la friperie et quelques déstockages.
Il ne s'agit que de fringues après tout, alors hors de question de faire des folies !
Parfois je m'autorise quelques folies, des accessoires la plupart du temps.
Par exemple, ces jours-ci, j'ai ressorti mes mitaines discrètes ...
Qui remontent jusqu'au coude ...
Rayées ...
Rose et violet.
Et j'adore ces trucs !!!

De là à dire que je suis punk ou je-ne-sais-quoi, il n'y a qu'un pas ...
Que certains franchissent à coup sûr !
Ma frangine a, par exemple, réussi à convaincre ma mère que j'étais gothique à une époque !
Je m'habillais en noir voila tout ...
Mais c'est la faute au Fly qui m'avait convertie à sa conception toute particulière de la mode ...
"Ben au moins pas de difficulté à assortir ses fringues le matin !"
Surtout quand, la tête dans le cµ£ et déja à la bourre, il faut s'habiller vite fait dans l'obscurité pour pas réveiller Jules qui a "bossé" toute la nuit sur Flight Simulator ! Hum hum !
Lui aussi remarque ... d'autant plus qu'il lui arrivait de taper dans mes fringues parce qu'il n'a pas encore ouvert les yeux ou les volets !

Du coup, le jour où il a voulu être incognito, il est arrivé en vieil imper' beige, jean bleu délavé et bonnet rastafaria !
Un grand moment je peux vous le dire ! (et non : j'ai pas de photo, je sais c'est dommage !)
Donc, voila je suis sensée avoir eu ma période gothique à l'époque !

Moi, qui l'ai jamais été ... va falloir que je m'y mette !
Ben ouais, vous vous rappellez de mon accident d'orteil ?
Ben voila, j'ai maintenant un orteil à l'ongle affreux qu'il va bien falloir que je dissimule d'une façon ou d'une autre ...
("bonjour, vous auriez du vernis à ongles noir siouplait ?")

(une heure plus tard ...)
Bon, ben ça y est : je suis officiellement goth' !
Hi hi

Non, je déconne, je me tape un bon délire en tout cas en ce moment coté vestimentaire, facilité (bizarrement) par mon sale con d'ex : en déchirant le plupart de mes affaires et en me privant du reste, il m'oblige à me refaire une garde-robe, ahlala comme c'est bête !
Et pis maintenant que je ressemble de nouveau à quelque chose d'humain, je peux mettre des trucs sympatoches.
("Youpi ! mes fringues sont trop grandes, va falloir que j'en achète d'autres !")

En plus, je voudrais pas dire, mais c'est quand on est en chien qu'on s'habille le mieux : depuis que j'achète mes fringues en frippes, j'ai que des trucs de marques !!!
Et pour pas un rond qui plus est ! = zéro scrupules !
Ah p'tain ! que c'est bon d'être fauchée !


Le mot de la fin :
Moi -"Merdre ! mon ongle risque de tomber : il est devenu noir"
Padre -"Ah ben ouais : quand c'est noir, c'est cuit ! (rires)"

Et ouais, c'est un marrant mon papa ... quand il veut !

Le Dico des mots qu'on parle #6

TGCM : Ta Gueule C'est Magique !
-"Mais euh, les squelettes s'ils ont plus de muscles comment y font pour courir ? et s'ils ont plus de poumons comment y peuvent pousser de cris de guerre ? Et ..."
-"Ta Gueule C'est Magique !"
Featuring Fenris
Djal : petite amie ou fiancée (créole guyanais)

Crotal ! : Merde !

Etre en chien : être dans la merde, à la rue, fauché ...

Merci qui ?
Merci Dee !!!

jeudi 20 décembre 2007

Syndrome postmenstruel


Lyrics :
"Sodomy
Fellatio
Cunnilingus
Pederasty
Father, why do these words sound so nasty?
Masturbation
Can be fun
Join the holy orgy
Kama Sutra
Everyone!"


Voila rien à dire aujourd'hui ...
Alors tant qu'à faire autant parle de ce qui est bon !
Sexe donc (pour ceux qui n'auraient pas compris).

Je voudrais juste mettre l'accent sur un colossal malentendu entre hommes et femmes : j'ai nommé les ragnagnas !

Voila, les mecs râlent parce que voila, c'est ceinture pendant une semaine, faut se coltiner une nana à l'humeur de chiottes en plus y a pas moyen de faire la paix sous la couette.

Sauf que, les p'tits gars, si on a une humeur de chiottes, certes c'est physiolo-machin là, mais c'est aussi par frustration !
Parce que si les mecs ont une libido, disons, plus généreuse que les demoiselles, faut quand même préciser que, pour nous les geuzesses, c'est justement pendant nos très chères (grrr) ragnoutes qu'elles est la plus débordante !
Ben ouais, sauvegarde de l'espèce oblige : ovulation time !!!

Je vous explique :
on est de mauvais poil, mal au bide, sensibilité à fleur de peau, crise de nerfs ou de larmes pour un rien (ce qui n'arrange pas l'humeur : p'tain je déteste perdre le contrôle !) ... rétention d'eau et autres joyeusetés !
Sans compter le jules qui cache avec plus ou moins de finesse sa frustration ...
Et c'est justement alors qu'on se sent plus ou moins pire dans sa peau que d'habitude, qu'on ne rêve que de se jeter sur son homme (quand on a un bien sûr).

En plus, pas de bol : car si dans le monde animal c'est un signal hautement érotique, chez l'humain (mâle surtout) c'est plutôt le dégout le plus spontané !
Et ça, c'est franchement pas sympa !
Bonjour l'estime de soi quand son cher et tendre vous assène un "Yeark !" ...

Alors, les mecs ... ARRETEZ DE RALER BORDEL !!!

Que dire de plus sinon que, Vivement ce week-end, j'en connais un qui va passer à la casserole !!!


Comment ça "encore" ?


Le mot de la fin :
Comment savoir si un homme a eu un orgasme ?
Facile : il se tourne et se met à ronfler !

mercredi 19 décembre 2007

La Blogosphère que j'aime : Galoupe

Enfin un blog de fiiiiille !

Macarons, fringues et accessoires, la demoiselle présente dans ces tranches de vie toutes ces petites choses, complexes, anecdotes ou contrariétés, qui font que, ouais Môssieur, c'est pô simple d'être une fille !

Ce blog tout récent, né l'été dernier, au graphisme épuré, efficace et plein de poésie (sans oublier l'humour !) met en scène nos très chères addictions féminines, moitié girlie-midinette, moitié geek-bédéphile !

La demoiselle est talentueuse et (depuis peu) une Suicide Girl à part entière ...
Comme quoi l'addiction mène à tout ... même à la célébrité !

Photo, dessin et autres, la demoiselle est un iceberg dont j'avoue ne connaitre encore que la partie émergée ...

Ses propres travaux vous convaincront mieux que je ne saurais le faire, alors ...


Jamais contente 2


Bon, okay, voila ce qui me fout vraiment en rogne :
à l'époque où je vivais avec le p'tit loup, je ne voyais pas tout ce que je vois maintenant, je ne reconnaissais pas toutes ses qualités et me suis même fourvoyée sur ses intentions.

Et aujourd'hui que je ne vis plus avec lui (tout comme à l'époque de notre rupture) je réalise tout le bonheur qu'il peut m'offrir.

Alors voila : ça me fait chi§% d'avoir l'impression de rater systématiquement le coche de mes amours !
(et non vous n'avez pas rêvé : un peu d'auto-censure ne me fera pas de mal !)


Le mot de la fin :
Moi - "Désolée, j'étais en ligne avec un télépathe"
Panda - "Télépathe ... psychopathe !"

mardi 18 décembre 2007

Jamais contente


Bon, voila le post original :

"Expérience cinématographique :
Je ne vous parlerai pas ici d'un de ces films marginaux d'art et d'essai.
Carrément pas.
Juste une comédie romantique avec Mel Gibson : "Ce que veulent les femmes".
Rien de bien expérimental, donc.
Là où cela devient étrange, c'est quand la personne qui vous fait voir ce genre de film anodin vous en fait vivre le thème principal : la télépathie.
Je vous rappelle le pitch : un macho séducteur se retrouve avec l'étrange faculté de lire les pensées des femmes ... s'en suit bien évidemment de multiples facéties plus ou moins croustillantes.
Et donc, me voila un dimanche matin, en compagnie d'un jeune homme qui ne prononce pas un mot, devançant le moindre de mes souhaits sans que je formule la moindre demande.
C'aurait pu être une situation un tantinet flippante, mais ce fut plutôt amusant.
Finalement au bout de trois heures d'hallucination, je brisais le silence et nous ramenais à un mode de communication plus conventionnel."


Voila donc.

Seulement voila, ladite expérience date de 2003.
J'ai vécu avec le dit jeune homme un peu plus d'une année.
Bon euh ... disputes rupture machin tout ça ... bref.

Et là, trois bonnes années plus tard, je me retrouve aussi con qu'à l'époque quand ces petites choses qui ne se demandent pas, attentions et petits services, se font avant même que j'ai le temps de formuler mes phrases !

Alors là, vous vous demandez "et alors ? pourquoi nous péter un cable ?"
Parce que !!!

J'ai trouvé ce p'tit mec (à moins que ce ne soit lui qui m'ai trouvé) et il a des qualités qui chaque jour me surprennent, et pourtant on se connait bien !
Il a tout compris ! à mes inquiétudes, à mes besoins et à mes délires !
C'est pire encore que de la compréhension à demi mot !
Il exprime ce que je n'arrive même pas encore à conceptualiser et éclaire de son bon sens les recoins les plus sombres de mes tourments.

Pire encore : on s'aime !
L'ho - rreur !

Parce qu'il y a un 'blème, évidemment : presque 100 bornes et un seul week-end par semaine !

Moi je bosse de mon coté et je viens à peine de poser mes valises, et lui à des impératifs universitaires dont je refuse de le détourner... pour les deux ans à venir !

Et ouais, j'avoue : chuis accro !
Alors, voila : pas contente la fifille !

En gros, je me retrouve engluée dans la situation de la nana qui s'accroche, et ça j'aime pas.
Et surtout j'ai de plus en plus de mal à me passer du gentil garçon en question.

P'tain ! c'est dur d'admettre ses addictions !

Et ouais, c'est n'importe quoi mon blog ces temps-ci ...
Et ouais ! mais c'est MON blog ! :-P


Le mot de la fin :
"Je suis bissexuelle ... non-pratiquante !"

dimanche 16 décembre 2007

Un Frenchie qu'il est bien : Renan Luce

Voila !

Mon premier coup de coeur en bleu-blanc-rouge est un p'tit gars découvert au hasard des chaînes musicales, un p'tit clip et un air entêtant.

Plein d'humour et de tendresse, finesse et gaiété communicative, un véritable anti-déprésseur pour vos oreilles ... et vos yeux !

Enjoy !

Renan Luce - "La lettre"


Renan Luce - "Les voisines"


Les images originales avant plagiat ...



Renan Luce - "L'iris et la rose"
(Pas vraiment un clip, mais une chanson très touchante...
Si j'étais une chanson, je serai celle-là.)

vendredi 14 décembre 2007

J'aime / J'aime pas

Bon ben aujourd'hui, ça va être du grand n'importe quoi ...

Donc, déja : petite musique de circonstance !
Mais bon, j'ai beau avoir la flemme, je vais y mettre les formes.

Donc, j'aime me boire un p'tit café au boulot, mais j'aime pas quand c'est du vieux café bouillu d'y a 3 jours !
J'aime qu'on me laisse bosser peinard, mais j'aime pas bosser toute seule !
J'aime faire des rêves délirants, genre "un panda emmenant une giraffe, un loup et une rousse faire une balade en bagnole volante entre les tours d'une ville rouge"

Mais j'aime pas me rendre compte au réveil que c'est tout pompé sur un film.
J'aime raconter tout et n'importe quoi sur ce blog, mais j'aime pas parler pour ne rien dire !
J'aime savoir que tout ça est lu, mais j'aime pas l'absence de commentaires !

(soupir)
Et j'aime pas la tournure que prend ce post !!!
C'est pas très fun tout ça.

Bon ... au diable les convenances : c'est parti pour un j'aime / j'aime pas Sexe !

J'aime qu'un homme me séduise, mais j'aime pas qu'il me drague !
J'aime qu'un homme m'allume, mais j'aime pas qu'il me chauffe !
J'aime qu'un homme me caresse, mais j'aime pas qu'il me pelotte.
J'aime regarder un homme se déshabiller, mais j'aime pas quand c'est mon tour ... je préfère que ce soit lui qui m'effeuille !
J'aime les hommes virils, mais j'aime pas les machos.
J'aime les hommes sensibles, mais j'aime pas les mauviettes.
J'aime sentir les muscles rouler sous la peau durant l'effort, mais j'aime pas les frimeurs qui se contractent pour faire croire qu'ils sont musclés !
J'aime qu'un homme soit fort, mais j'aime pas qu'il soit athlétique ...
J'aime pas un corps d'homme imberbe, j'aime la pilosité masculine, je trouve même ça sexy !
J'aime faire quelques acrobaties, mais j'aime pas que ce soit obligatoire !
J'aime bien faire une petite fellation, mais j'aime pas quand c'est parce qu'il a la flemme de me faire l'amour !!!
J'aime quand on fait des commentaires façon "grand sportif" après l'amour ... mais j'aime pas quand c'est pour râler !

J'aime les soupirs et les frissons de l'autre, les petits cris de plaisir, les "holala" et les "oh mon dieu" ...
J'aime la sueur tombant en pluie sur mon visage pendant l'acte ...
J'aime les petits gestes de tendresse que les hommes se permettent pendant l'amour.
J'aime oublier l'heure, le jour et le monde autour de moi.
J'aime sentir les corps en contact étroits, le corps de l'autre peser sur le mien.
J'aime quand un homme est surpris par mon orgasme ... hum hum ... mes orgasmes ...
J'aime me retrouver si vulnérable entre les bras d'un homme.
J'aime cet instant de suprême abandon quand l'autre jouit.
J'aime m'endormir épuisée, tremblante entre les bras de l'homme qui m'a fait perdre la tête.
J'aime les moments de tendresse qui suivent l'amour.

J'aime trouver des noeuds dans mes cheveux après une nuit d'amour ... c'est un peu mon trophée !

Finalement, j'aime beaucoup de choses dans le sexe ...
Y compris le sexe lui-même !


Le mot de la fin :
Lui - "Tu sais que tu as les yeux qui changent de couleur après l'amour ?"
Moi - "Tu sais que t'es pas le premier à me le dire ..."

jeudi 13 décembre 2007

Parano ? Jamais trop !


Y a des jours comme ça où on se sent comme une merde.
Minable, ridicule, méprisable ...

J'ai une sainte horreur du mensonge, allez savoir pourquoi ?
Sans doute parce que je sais ce qu'il implique de duplicité, et quelles peuvent en être les conséquences.
Moi même, il m'arrive de mentir ... assez souvent en fait.
Et ça ne fait qu'augmenter le mépris que je ressens face au reflet dans le miroir.

Je mens pour diverses raisons.
Au boulot déja, au standard je mens quand un fournisseur me demande si le chef est là ou pourquoi telle facture n'est pas réglée : je me vois mal répondre "non il ne veut pas vous parler, il est de mauvais poil" ou "vos produits sont pourris alors vous attendrez que le patron soit dans un bon jour pour qu'il signe le chèque".

Je mens quand je "m'arrange" avec la réalité.
"Vous êtes très proches tous les deux" - "Oui, c'est un ami" (mon petit ami en fait ...)
"Tu as eu des nouvelles de Bidule" - "Non, pas récemment" (pas depuis sa mort en tout cas)
"Tu savais que Machin avait fait ça ?" - "Non, je ne connaissais pas les détails" (pas ceux qu'il m'avait caché en tout cas)
"Tu as fait ce courrier pour Truc" - "Oui oui" (faudrait juste que je l'envoie)

C'est nul.
Je déteste faire ça.
Mais chuis une vraie feignasse, et malgré ce que je dis ici : dans la vraie vie, j'assume pas.

Il m'arrive souvent de ne pas vouloir blesser les autres, ou simplement d'avoir peur que leur regard sur moi change ... peur d'être repoussée, rejetée, peur du jugement de l'autre ...
Et peur de la solitude.
C'est assez banal somme toute.

Et puis il m'est arrivé de mentir sur mes sentiments.
Deux fois ...
"Je t'aime" - "Moi aussi, je t'aime" (... je t'aime bien)

C'est le genre de truc qui me donne envie de frapper dans les murs, en me disant que la douleur est un bien maigre chatîment.
Car les mensonges sont de décors de théatre : de loin, on y croit, mais l'illusion est éphémère.
J'ai fait beaucoup de mal à des gens que j'aime (bien, beaucoup et même plus) et ce mal ne peut être réparé.
Quand vient le temps de la vérité, le mal est plus terrible alors, nourri par la trahison et la certitude créée par le temps qui passe ... car un mensonge qui dure peut facilement être pris pour vérité.

Je déteste que l'on me mente, car si mes intentions sont bonnes, qu'en est-il de celles de l'autre ?
Je ne veux pas faire de mal, je tente la plupart du temps d'éviter du souci ou de la peine ... ou d'adoucir l'annonce d'une mauvaise nouvelle.
Mais c'est un piège que le mensonge, et la culpabilité me ronge.

Je hais tant mes mensonges que ceux des autres me sont intolérables.
Je ne supporte pas l'idée que l'on puisse jouer double-jeu avec moi.

Et c'est ma faiblesse : un salaud l'a compris et m'a fait croire à la duplicité de l'homme que j'aimais alors.
J'étais si blessée et choquée que j'ai été aveuglée par la rancoeur : comment avait-il pu me faire ça ?! j'avais une telle confiance en lui, c'était inacceptable.
Le menteur n'était pas celui que je croyais.
C'est ainsi que, durant deux ans, j'ai perdu un ami et mes repères en matière de vérité, entrainée dans un univers de tricherie et de manipulation.
Je suis devenue le jouet des mensonges de l'autre ... simplement parce que j'avais peur que l'on me mente à moi ...
C'est pitoyable.

Aujourd'hui, je reste ébranlée par tant d'amoralité, et j'essaie d'effacer cette impuissance et cette rage de mon esprit...
Pourtant, une fois dépassée cette colère, il reste la culpabilité.
Comment ai-je pu perdre confiance en lui ?
Comment ai-je pu croire qu'il se moquait de moi ?
Comment ai-je pu laisser ce minable semer le doute et la discorde ?

Je ne sais pas.
Il y eut une brèche, il s'y est engouffré, l'enfoiré.
Je ne cesse de m'en vouloir d'avoir perdu foi en celui qui ne m'a jamais fait faux bond.
Il m'a offert pardon et réconciliation quand je ne méritais que colère et mépris.

Mais c'est une chance unique.
Car il y est un mal qui ne peut être pardonné.
J'ai dit des choses sous le coup de la colère que je regretterai jusqu'à la fin de mes jours.
J'ai dit des choses qui ont des effets désastreux sur ma vie ... mais pas seulement.
Car il demeure certaines personnes à qui j'ai menti, et à qui je ne pourrai demander pardon.

Deux promesses à mon ange de lumière ... que je n'ai pas tenues.
Et des paroles acerbes prononcées pour blesser mon ange d'ombre alors qu'il ne faisait que m'aider ...
Aide dont je n'ai admis l'utilité que trop tard.

Il me faudra malheureusement attendre de passer de l'autre coté pour leur demander pardon.
Faire face au jugement ... le dernier.

L'enfer est pavé de bonnes intentions ... ma vie aussi.

mercredi 12 décembre 2007

La Blogospshère que j'aime : Rêves dans la nuit noire


"Azathoth est un fumeur de havanes..."
(Howard Phillips Gainsbourg)

Voici un univers bien sombre, bien glauque, troublant à souhait.
Vos nuits ne sont remplies que de cauchemars ?
Plongez dans ceux-là : les vôtres seront toujours plus doux.

Le monde et l'identité de "Al'" importe peu, il préserve d'ailleurs avec soin l'anonymat et par la même le mystère, ici c'est le talent qui prime.
L'usage des mots tient de l'alchimie, précise, incisive et riche, c'est une plume souveraine maîtresse de la langue qui nous livre les méandres d'angoisses et de souvenirs mêlés ...

Les angoisses de ce gars gentil, discret, impulsif, souvent incompris, le poursuivent dans la veille et lui donne cette nature à fleur de peau.
Comme tout écorché vif, il est d'un caractère aussi doux qu'explosif, émotif et intellectuel tout à la fois.

Sa plume est au service de plusieurs magazines et il use de ses talents dans ce blog tant pour les textes que le graphisme : les montages visuels donnent une densité supplémentaire au trouble suscité par ces excursions oniriques.

Cela peut sembler simple, cela n'en est que plus efficace.


Méfiez-vous de l'eau qui dort ... et de l'obscurité de la nuit ...
Qui sait quelle bête rôde entre l'éveil et le sommeil ...
Qui sait quel spectre est tapis dans l'ombre ... attendant le vulnérable dormeur ...

P.S.
Il n'est de prophétie auto-réalisatrice que pour celui qui y croit.

mardi 11 décembre 2007

Rêves amers



Prise de tête autour du déjeuner familial.
Je remet sur la table un vieux sujet ... pourtant jamais abordé à coeur ouvert :
mes études et la vie de merde que je mène à cause de ça.

Vieux malentendus :
Padre - "Pour faire de la pub, il faut savoir vendre ! une école de commerce, c'est exactement ce qu'il te fallait"
Moi - "Sauf que la pub, j'en ai rien à foutre : ce que je voulais c'est faire du graphisme"

Vieux reproches :
Moi - "Vous étiez persuadés que je ne prendrais même pas la peine de me lever le matin pour aller en cours"
Madre - "Et on avait raison"
Moi - "Ben, non : ça fait des années que je me lève chaque matin pour faire un boulot de merde sans qu'il y ait personne pour me réveiller"

Vieux arguments moisis :
Padre - "Tu sais moi j'ai mis 20 ans avant de faire ce que je voulais, j'ai appris sur le tas"
Moi - "Ah ouais, et comment j'apprendrais l'infographie en faisant de la compta ?"

Vieux tuyaux troués :
Padre - "Tu peux te faire financer si tu fais une convention de reconversion"
Moi - "Sauf qu'il faut la justifier ... à moins que je me fasse amputer du cerveau pour ne plus pouvoir faire de compta"

Vieux compliments périmés :
Padre - "Bah, le dessin c'est comme le vélo : ça ne s'oublie pas"
Moi - "Non, c'est comme le sport : sans entrainement, tu vaux rien. Et moi, ça fait trois ans que j'ai pas tenu un crayon"

Vieux clichés bien pourraves :
Padre - "C'est pas rentable de bosser dans les milieux artistiques"
Madre - "A moins de faire un trait sur sa vie privée et de bosser 7 jours sur 7, 24 h sur 24"
Moi - "Et après ? pour m'en sortir j'aurais fait exactement les mêmes boulots chiants ... mais j'aurais pu faire ce que j'aime par ailleurs"

Et LA question existentielle du jour :
Moi - "Il faut donc choisir entre les contraintes de vivre sa passion et la frustration de ne rien faire de sa vie ?"
Madre -"..."
Padre -"..."
Moi - "Ben j'ai choisi ... mais on m'a pas laissé le choix"


Vie de merde.

lundi 10 décembre 2007

Des clips qui sont bien : UNKLE again

Rhalala ... note de feignasse ... et à la bourre en plus ...

Parce qu'ils le méritent bien !
Encore trois clips de mes chouchous (vi, j'avoue) et encore une note de feignasse !
Oui madame !

Enjoy !

UNKLE - "Reign"

UNKLE - "Hold my hand"

UNKLE - "Be there"

Portraits du passé #2

(Première partie)

Un après-midi d'été, la chaleur est insoutenable dehors.
La maison aux volets clos a toutes les peines à garder un peu de fraîcheur.
Nous évoluons dans la pénombre de la maison de famille en attendant les heures douces de la fin de l'après-midi.
Au dehors, des gens arrivent, des amis ou de la famille, je ne sais plus.
Je descends les acceuillir.
Avant que je n'ai atteint la porte d'entrée, celle-ci s'ouvre, rectangle de lumière et de chaleur, un soleil à ma porte.
C'est dans cette lumière que tu apparais, grande silhouette blonde, franc sourire et visage juvénile ... un ange.
Ta présence est chaude et douce, éblouissante, plus rassurante que tout ce que je connais alors.
Tu fais brutalement entrer tellement de lumière dans ma vie que je crois renaître auprès de toi.
Pour la première fois, j'ai la sensation d'exister pour quequ'un.
Tu m'écoutes et me conseilles, je peux tout te dire.
Nous jouons et plaisantons, et pour la première fois personne ne rit de moi : nous rions ensemble.
Nous devenons vite inséparables, pourtant vient l'heure de se quitter.
Une promesse alors : je viendrai te rejoindre.

Une année passe, légère et sereine, ta lumière encore sur moi.
L'été revient et avec lui la joie de te revoir.
Cette fois-ci, c'est moi qui voyage : train, gare et retard ...
J'arrive au soir d'un 14 juillet, trop tard pour aller jusqu'à la ville.
Peu importe, nous montons sur les toits de la maison en chantier pour assister de loin aux feux d'artifices de villages alentour, c'est là encerclés d'étincelles que je savoure ma liberté toute neuve.
De là, tu me présentes tes amis et tous ne comprennent pas l'affection fraternelle qui nous lie. Amis siamois.
La mer, les rires, les jeux, les fêtes et les émois ...Un petit matin, nous mangeons des prunes en admirant le ciel et ses lumières. Aucun fruit n'aura jamais été meilleur.
Voici venu l'été des premières fois : premiers baisers, premier amour, première cigarette, première capote, première cuite et première gueule de bois, première insomnie, première virée à moto, premier rodéo en bagnole, premiers mots d'amour ...
Tu assistes, ange gardien, à mes aventures juvéniles et me met en garde en toute complicité.Trois semaines d'absolu bonheur, je ne veux plus partir, pourtant ...
C'est sur une nouvelle promesse que nous nous quittons, ton anniversaire ... j'y serai.

Ma mère me dit un jour "Tu sais, vous pourriez même vous marier, vous n'êtes pas vraiment cousins : sa mère et moi, on a grandi ensemble mais on est pas soeurs"
Je suis choquée : comment pourrais-je épouser un frère ?

Les mois passent et les lettres se suivent, j'ai un mal fou à écrire.
Je suis encore grisée par mes amours estivales et me la joue un peu romantique ... si puéril.
J'attends le mois de mai comme certains le messie ... te revoir !

Nous nous retrouvons comme si nous ne nous étions pas quittés.
Ballades et retrouvailles, plaisanteries et surprises party ...
Ta mère nous offre des cadeaux de jumeaux, des vêtements dans la même boutique et deux peluches quasi-identiques : deux ours, le tien est brun, le mien noir.
Le repas de fêtes est grandiose ... tu es grandiose du haut de tes 18 ans. On sabre le champagne ... les adultes se chamaillent en arrière plan, peu importe. Nous sommes tous là pour toi, tu es notre roi !Une nouvelle première fois : boîte de nuit !Je suis une gamine de 14 ans ... mais mon ange gardien a donné des consignes : tout le monde me traite comme une princesse, tous me respectent grace à toi ...
Je vis désormais sous ton impérieuse et puissante protection.
Pour la première fois, je me sens à l'abri du mal de ce monde.
Nouvelle séparation et nouvelle promesse : cet été sera le nôtre.

Mais cette fois-ci, je ne peux tenir parole : les adultes dans leurs conflits compromettent nos amitiés et nous briment. Je désespère ... et l'ennui me colle à la peau.

Puis revient le printemps, un nouvel anniversaire s'annonce, il sera sans nul doute plus brillant encore ... je revis ...

Pour mourir bientôt.

vendredi 7 décembre 2007

Portrait du passé #1

Personnage taciturne et torturé, "plumitif" m'a-t-on dit à ton sujet.
Un talent plus que certain pour l'écriture et l'auto-persécution.

Les règles furent claires dès le début : pas d'engagement, pas de prise de tête ... mais on ne contrôle pas les sentiments de l'autre.
N'ayant d'emprise sur moi que celle du quotidien, je t'échappais bien vite.
Insaisissable amour et improbable histoire, nous n'avions rien à faire, rien à construire ... sinon tenter de reconstruire nos propres personnalités, brisés que nous étions l'un et l'autre.
Je n'ai pas voulu te faire de mal, mais tu n'as pas compris ma démarche : je voulais un ami, un confident, tu cherchais autre chose.
J'acceptais que tu sois un amant ... je restais sans amour.
Tendresse, affection, attachement, connivence et confidences ne suffisent pas.
Mon coeur était trop saignant encore pour être donné à quiconque...
Et malheureusement je n'ai pas su t'avouer que tu ne m'étais rien.
Je t'ai même menti, je le reconnais ... mais je ne disais que ce que tu voulais entendre ... et ce en quoi je voulais croire.
Je tentais de m'ennivrer d'oubli entre tes bras.
"Si vous chercher à noyer votre chagrin, n'oubliez pas qu'il sait nager".

Te reconstruire était ma tentative pour oublier ma propre ruine, mais j'ai finalement fait plus de mal que de bien.
Tu m'as permis d'apprendre tant de choses, sur toi et sur le monde, sur ton passé et tes cauchemars, sur cet esprit brillant entravé d'angoisses ...
Si ta maîtrise des mots tient de l'art, tu restes pourtant incompris.
J'ai tenté de te faire quitter cette armure qui t'emprisonne plus qu'elle ne te protège, je suis même parvenue à faire tomber quelques défenses ...
J'ai su te faire sourire, et tu as séché mes larmes.
A défaut de s'aimer, nous nous sommes tout du moins aidés.

Tu m'as enseigné la part d'abîme en moi, j'ai marché sur ces rives sombres, ta main dans la mienne, je sais que je me serais perdue sans ton écoute attentive.
J'ai appris à marcher sur le fil du rasoir tendu au dessus du vide, tu m'as ouvert la voie, funambule vétéran, car tu as traversé plus de tempêtes que je n'en ai vu en cauchemars.

Si tes tourments m'ont tant atteint, s'ils m'ont ébranlée, c'est que j'étais plus proche de toi que je ne saurai le reconnaître.

Je n'ai de regret que ceux de t'avoir laissé croire qu'il y eu un avenir possible, qu'il y eu l'amour que tu attendais.
J'aurais aimé que nous restions amis.
D'autant plus que j'ai pu me rendre compte que ton jugement était juste sur le vil séducteur qui trompait ma vigilance alors.

Les moments passés auprès de toi me laissent un sourire aux lèvres.
Tu as eu pour moi gestes et attentions que je n'espérais pas, j'ai vécu les instants d'une douce vie qui ne m'appartenait pas.
Malgré nos tourments personnels, nous n'étions pas si mal ensemble alors.
Notre histoire n'aurait pu avoir sa place ailleurs dans nos vies, c'était notre instant d'éternité.
Tu soulageais ma peine, je pensais alléger ton fardeau.
Aujourd'hui tu me dis que je t'ai brisé.

J'en suis sincèrement désolée mon ami ...

Aujourd'hui, je lis tes mots et je sais que je n'ai pas tout raté.
Aujourd'hui, je relis tes lettres et je sais que je n'avais pas totalement tort.
Aujourd'hui, je crois en toi comme hier ... me crois-tu ?

jeudi 6 décembre 2007

VRP = Very Relou People



On va encore dire que je ne suis jamais contente

Je me plaignais y a pas longtemps de ne plus attirer le regard, mais là !
C'est carrément abusé !
Sans déc', qu'est ce que c'est que ce plan galère encore !

"Hypnotisé par mon charme mystérieux", "séduit par mon magnétisme animal" ...
"charmé, je suis charmé ... et c'est bien réciproque, n'est-ce pas ?"
Et pis quoi encore !
De qui se moque-t-on là ?

Bon sang !
Je m'étais pas fait branché comme ça depuis des années !
J'en avais oublié à quel point un mec qui drague ça peut être lourd ...
Relou les keums !
Arrêtez de nous prendre pour des débiles profondes !
Et pis, le "on se fait la bise", avec le geste malencontreux hop! hop! le nez qui frôle la joue, oups! le visage tout près et les lévres tendues au cas où, YEEEAARK ! je hais ça !
Hey garçon, t'es plus vieux que mon paternel !

On n'est pas des bêtes quoi !
Ce n'est pas parce que l'allure est correcte et le lieu privé que cela autorise toutes les audaces !
On est professionnel ou on l'est pas !

Pour la petite histoire, j'ai eu affaire à un de ces VRP, un vieux beau qui se croit encore irrésistible (s'il le fut un jour !) qui croient encore que les femmes qui lui ouvrent leurs portes vont forcément ouvrir leur lit !
Attérissez les mecs !
C'est quoi ce fantasme de la femme au foyer propre sur elle, voire parfaite ménagère genre Bree Van De Kamp (oui, je regarde "Desperate housewives" et alors!) qui cacherait sous ces dehors BCBG un tempérament de nymphomane, prête à bondir sur le premier venu, VRP, plombier ou facteur !
De tous les fantasmes que trainent l'inconscient collectif masculin, c'est un de ceux que je trouve les plus dégradents !
(Ben ouais, le fantasme saphique est plutôt ... humm ... intéréssant)

Outrée !
Soyez sympa tiens ! et vous récolterez des orties !
C'est pas parce que j'offre un café à quelqu'un qui a fait de la route que je vais aussi écarter les cuisses !
C'est bien la dernière fois que je suis agréable avec ce genre de démarcheur !
La prochaine fois je le raccompagne à coups de pompes dans l'train ouais !

Portraits du passé



Nouvelle rubrique !

Je dresserai ici divers portraits de gens rencontrés ou non, juste histoire de noter quelque part anecdotes et impressions avant que l'oubli ne les efface ...
Rédigés à la seconde personne, les intéressés se reconnaitront ... à condition qu'ils arrivent jusqu'ici!
Pas de hiérarchie, l'ordre d'apparition n'est que celui de l'inspiration ...
Je garde pour moi le Hit Parade de mon coeur.

Coming soon ...

mercredi 5 décembre 2007

La Blogosphère que j'aime : bonus spécial

Parce que la BD, j'aime ça.
Parce que les BD Blog, j'aime beaucoup ça.
Parce que les initiatives j'aime ça aussi, bonus spécial !

Voila, je suis de très très BlogsBD.fr et si je suis coincée en rase campagne dans le sud, ça ne m'empêche pas de tenter d'apporter ma pierre à l'édifice, et je viens de voir ceci:


"Si vous participez au concours ou que vous trouvez l'idée de Révélation Blog, premier prix des Blogs BD à Angoulême bonne, nous vous invitions à soutenir cette initiative qui permettra à 3 des blogueurs BD que vous aimez d'être publiés et mieux reconnus.

Pour ce faire, il vous suffit d'installer cette petite bannière sur votre blog :"

Concours Révélation Blog, prix du Blog à Angouleme
Recommandé par des Influenceurs

Voila.
Alors je ne vous cache pas que j'ai mes chouchous qui, de toutes façons, sont les meilleurs, mais bon ... j'veux pas vous influencer hein...
Il ne me reste plus qu'à enchaîner les posts "Blogosphère" histoire de vous convaincre !

Bon ben ça s'est fait !

En attendant le verdict, je sacrifie "l'humeur du jour" ...
Ahlala ! que ne ferais-je pas par amour de la blogosphère !!!

La Blogosphère que j'aime : Ma vie rock'n'roll


En voila un blog qui déchire sa race !

Quand j'ai fait ma p'tite googlisation je suis tombée sur cette phrase :
"C'est fini l'temps du rock'n'roll !", dit le père. Pour persuader sa fille de grandir, de se ranger, d'être une working-mum exemplaire.
"T'as rien compris le père", dit la fille. Pour convaincre le père que sa vie rock'n'roll est bien aussi."

Forcément coup d'foudre !

Faut avouer que l'intervention télévisuelle de la demoiselle m'avait fortement intriguée ...
"Trop sage pour être honnête ... ça mérite investigation ..."
Hé ben j'ai pas été déçue !
Voila une nana qui en a !

Rien que le titre des rubriques, c'est kiff'land :
"J'ai les bébés les plus rock'n'roll du monde (et les plus beaux)"
"J'aime les mots clés (surtout quand ils sont cons)"
"J'aime les Ramones plus que tout"
"J'aime mon papa malgré tout"
"J'aime pas les questions (t'es de la police, bordel ?!)"
"Je ne parle jamais de sexe parce que c'est vulgaire"
"Je suis une (rock)star"
"Je t'emmerde"
"Je traîne dans les bars"
"Je vais au ciné (ou je mate la TV quand j'ai pas de sous)"
"J'étais petite avant d'être grande" ...

Et tout à l'avenant !

Bien évidemment, ça jure, ça crache et ça rouspète, mais ça dit surtout haut et fort ce qu'on n'ose penser qu'en sourdine.

Bref, une maman solo d'un loupiot et d'une princesse et qui sait rester rock'n'roll, ça force le respect.
Surtout quand la dite maman garde toute sa verve malgré les coups du sort.


mardi 4 décembre 2007

S'endormir

Chaque soir je me glisse dans ce lit
- Froid -
Chaque fois, il est minuit
- Obscurité -
Alignement de zéros, symbole du néant
- Vide -
Le ronronnement des ventilos emplit l'espace
- Silence -
La ville dort, pétrifiée dans un noir d'encre
- Mort -
Allanguie, j'attends le sommeil
- Insomnie -
Son cortège de rêves et de cauchemars
- Angoisse -
Un bruit soudain, un claquement
- Peur -
Une voix toute proche ... trop
- Panique -
Des pas tout près, une clé dans la serrure
- Paranoïa -

C'est une autre porte, une autre vie mitoyenne qui suit son cours.
Mon coeur tréssaute encore dans ma poitrine.
Je pousse un soupir de soulagement.
Je m'enfonce dans ce grand lit, minuscule animal terrifié, recroquevillé entre couette et oreillers.
Je trouve finalement un peu de chaleur et de réconfort dans l'appel des bras de Morphée...
La torpeur m'inonde pour m'engloutir peu à peu...
Les yeux mi-clos je tends une main pour éteindre cette lumière, petite étincelle d'éveil dans un monde endormi. Clic !

Je suis seule et cette solitude m'enveloppe de son velours rassurant.
- Fatigue -
Je ferme les yeux tout à fait...
Seule ...
A l'abri ...



Alors quelle est cette silhouette dans les ténèbres ?

The one again


You told me I was the only one you want.
The "one" for you.

Once or twice, I was said to be the one for somedody, and sometime I tried to believe it.

I was said to be ideal, perfect ... even beautiful.
I was said to be the hoped fellow ... friend, sister and lover.
Beautiful lies are those lovers' words.

I was the first to kiss your sweet lips ... but you was not mine.
I was the first to hold your warm body ... but you was not mine.
I was the first to hear love from your mouth ... but you was not mine.

Sweetest dream was to sleep between your arms ... felling your heartbeats.

I gave you the first night I dreamt to have ... and never had.
I tried to be the one you hoped for ... and never was.

I remember the day I looked close to your hand, trying to read future and secrets.
There was a betrayal written in your skin.
I thought it would be yours ... but it was mine.

You could have told me to disapear from your life a thousand time ...
But you only wrote it once.

You could have made me suffer the hardest hell for what I did ...
But you only gave me a second chance.

You was my Eden ...
You became my lost paradise.

Am a fuckin'lucky girl : even Adam & Eve never had this damn second chance !

You still say I am the one.
And I honestly don't know.

I just want you.
You really are the sweetest guy I met.
I would like to promise you the best, the whole rest of my life.
I wish I could give you the best love I can.

But now, I only hope I will never make you suffer like I already did.

Maybe I will be lucky enough to make you happy.




"The first, the last ... my everything"
It surely sounds just like Barry White !

lundi 3 décembre 2007

Novembre


P'tain ! qu'est ce que je fous là moi ?

Une petite route de campagne, plongée dans le froid d'une nuit d'hiver.
Un brouillard dense ...
L'obscurité intense, épaisse ... presque vivante.

J'avance seule vers un lieu improbable, je suis certainement perdue...
Et je m'en fous.

J'ai l'impression que la nuit va m'engloutir, me digérer et qu'au petit matin il ne restera rien de moi.
Et je m'en fous.

J'appuies sur l'accélérateur.
Les virages sont de plus en plus serrés, la végétation déborde largement des fossés et dévore le bord des routes.
Routes sineuses où la destination importe moins que le trajet.

Je ne cherche plus ce foutu village, je ne veux pas arriver ... je veux rouler ainsi aussi longtemps que possible.
Ici je suis seule et à l'abri de tout et de tous.
Personne ne peut plus m'atteindre.

La conduite me détend plus sûrement que le sommeil, mon esprit s'affute telle la lame, et je tranche sans pitié ce brouillard de l'épée de lumière qui me précède dans ma course effrénée.
Et Novembre glacé se dresse parfois en mur blanc insaissisable devant moi.
Mur de mes peurs, voile dense entre moi et l'obstacle inconnu qui m'attend au delà.
Je fonce, pied au plancher, je n'ai plus peur.
Novembre m'a vu naître ...

Et peut bien me voir mourir.

Bolide téméraire, lancé trop vite sur une route trop étroite ...
Je me fous de tout, d'aujourd'hui, d'hier comme de demain, de tous.
Je navigue en plein néant, le monde n'existe plus que dans le faisceau impérieux de mes phares.
C'est moi qui décide ce qui est réel et ce qui n'est pas.
Je deviens le centre de ce monde de ténèbres intenses, je deviens le cri primal, l'intelligence première qui pose son regard sur les choses et leur donne un nom.
Tant que mon regard ne se pose sur rien, il n'y a rien.J
e peux même donner vie au néant ... ou le faire disparaître.

J'étais perdue, je suis désormais ici et maintenant, et l'instant et le lieu n'existe que parce que j'y suis.
Je suis ici et nulle part, dans cet espace clos, vaisseau lancé à pleine vitesse vers nulle part dans un noir d'encre...
D'ailleurs, qui me prouve que le monde existe encore au dehors ?


Au détour d'un virage, une lumière apparait.
Puis un panneau, une maison.
Un pont, je rentre dans le village baigné d'une lumière pâle.
Ma folie s'évapore, dissoute par la présence d'un peu de civilisation.
Je reprends pied dans la réalité.
Banalité et normalité.
Je regarde l'heure. Je suis en retard.
Je suis insignifiante à nouveau.

Je me gare et descends de la voiture, temple de ma toute-puissance, instrument de mon orgueuil.
Je replonge dans la masse informe de l'humanité.


"Brouillard en Novembre, Noël en Décembre" (Proverbe)

dimanche 2 décembre 2007

Des clips qui sont 'ach'ment bien : Björk

Encore une note de feignasse ...
Mais je fais c'que j'veux ma p'tite dame !

Juste l'occase de caser des chansons que j'ai pas pu mettre dans les posts correspondants ...

Enjoy !

Björk - "Possibly maybe" (à la recherche de sa moitié)
Björk - "I miss you" (j'veux pas m'réveiller)

Björk - "All is full of love"
Bon, y en a tellement que je vous f'rai sans doute un autre épisode ...
(Comment ça j'abuse ?)

Tchuüuss les p'tits gô !

vendredi 30 novembre 2007

Le Dico des mots qu'on parle #5

Larve :
"P'tain ! Je mange, je dors, je baise et je fous rien ... chuis vraiment qu'une larve !"Windows :
"Hello, my name is Bill Gate and I sell Windows"
(Bonjour, mon nom est Bill Porte et je vends des fenêtres)

Baiser volé :
"100 baisers honnêtes ne valent pas 1 baiser volé" (Oscar Wilde ... enfin, je crois)

jeudi 29 novembre 2007

Blog en bordel, en désordre, en bazar...


Bon, les p'tits gô, c'est l'anarchie flottante ici !
Entre mes crises de flemmïte aïgue et mes coups de coeur d'internaute, ça part carrément en live !

Hop hop hop ! on se sesaisit !
Alors voila, je vais mettre un p'tit peu d'ordre dans le contenu et la structure du bouzin...

Primo :
Mise en place de rubriques, histoires de s'y retrouver un peu...
"Souvenirs en vrac"
"Sur mes amours et l'amour en général"
"Philo à deux balles"
"Billets de mauvaise humeur"
"Rêves & Délirium"
"Dico des mots qu'on parle"
etc ...

Segundo :
Histoire de gérer mon caractère de feignasse notoire, on va prendre des p'tites habitudes.

Genre, le dimanche, je fais la larve, grasse mat' et dessins animés.
Donc, note de feignasse : vidéo-clips, courts-métrages et autres ...
Ce seront les "Trucs à voir & à entendre".

Le mercredi, c'est l'après-m' des enfants, des sorties cinoche ou au zoo.
Donc, note découverte : un site, un blog, un livre ou une BD, mais en ligne.
Ce sera "La Blogosphère que j'aime".

Voili voilou !
Et comme je ne suis pas la moitié d'une feignasse (en plus j'hiberne à cet saison normalement), ben je garantis pas que le changement sera immédiat.
Coming soon donc !


Elle - "La nana de l'ANPE m'a dit que j'étais déstructurée et que je trouverais pas de boulot comme ça"
Moi - "Bah ! tu t'en fous, qu'est ce qu'elle en sait d'abord ?"
Elle - "C'est pas ça ... c'est que ça fait plusieurs fois qu'on me dit ça ..."
Moi - "Ils y connaissent rien ... Qui d'abord ?"
Elle - "Ben, mon psy, ma conseillère en orientation, ma mère, mon ex ..."

mercredi 28 novembre 2007

La Blogosphère que j'aime : Deemoes en cases

Yeeeees !
Pour inaugurer cette nuûuvelle rubrique, voici le blog BD d'un mec bourré de talent (en plus d'être un mec adorable) : j'ai nommé Deemoes !

Comme me le disais un loup de mes amis il y a quelques jours : il a un graphisme bien reconnaissable, personnel et pourtant son style s'adapte à plein de récits différents : SF, fantasy, aventures, humour, illustration pour enfants ... que ce soit en noir-et-blanc ou en couleurs !
(oui oui : je t'ai trouvé un autre fan !)

Yep ! Un panda qui en a !

Car bien plus qu'un simple dessineux, c'est quasiment l'homme aux doigts d'or : décors, costumes, sculpture, photos, body-paint, scénarios, story-boards, graffitis, cuisine ... ce mec sait tout faire !

Sur son blog, vous trouverez ses travaux en cours (Pandagirl, Abérim, Vampires ...), des illustrations plus personnelles (Le monde de Dee, Fabrine), des thèmes réccurents (Pandas, massacres de lapins) ... bref tout un univers, riche et coloré, parfois trash, parfois tendre, toujours fascinant.

En introduction, jetez un coup d'oeil à son interview pour No-Life !


(En plus, les pandas, c'est les potos de la giraffe !)

P.S. au Panda :
Ton rêve est sur le point de se réaliser, n'en doutes jamais.
Biz sur ton museau, p'tit panda !


Viendez voir son blog !!!

dimanche 25 novembre 2007

Encore des clips qui sont bien : Coldplay

Ouais, ouais ... je sais : c'est vraiment des notes de feignasse ...

Au fait, c'est pas une impression : la rubrique "Musique en boucle dedans ma tête et mes oreilles" est en train de disparaître ...

Enjoy quand même !

Coldplay - "Beautiful world" / "Don't panic"


Coldplay - "The scientist"


Coldplay - "Trouble"


la version US du clip (rien à voir ...)


Promis une note digne de ce nom ... bientôt :-/
(P'taiiiiin ... chuis une larve !)

samedi 24 novembre 2007

Partages


Partager quelques instants, le sourire et les facéties de ma fille, ses rires et ses coups de folies ...
J'en ai tant rêvé ...

Partager ces moments de complicité, toutes ses minuscules premières fois ...
Si souvent, seule auprès d'elle, à l'observer tenter et expérimenter, à m'émouvoir ...
Et personne à qui dire "t'as vu, t'as vu ? elle avait jamais fait ça !"
Ou pire, qu'il y est quelqu'un dont on sait qu'il n'en a que faire.
Douleur suprême : son propre père.

Ne pas pouvoir partager ces joies est une torture que j'ai longtemps subie en silence ...
De ces tortures qui vous font changer des larmes de joie en larmes de triste solitude.
Puis, je me suis libérée du joug de mon bourreau d'indifférence et d'injustice.
J'ai revu des gens, nouveaux et anciens, j'ai retrouvée un peu de vie sociale.
Pourtant le désoeuvrement de ces moments-là, qui auraient dû être de joie pure, me pesait encore.

Puis nous nous sommes retrouvés, une ancienne magie opère encore et toujours.

Tu m'acceptes.Malgré tout ce qui s'est passé entre nous ... et après.
Et tu l'acceptes, elle.
Difficile de résister à ce bout d'chou de toutes façons ...

Nous avons commencé à partager l'une après l'autre, ces parcelles de vie, si belles et si simples.
Tu es même venu y déverser ta propre lumière ...

Et ce soir, c'est toi qui m'a fait partager un instant de magie.
Pour la première fois, j'étais spectatrice émerveillée d'une complicité que je soupçonnais à peine.
Ma fille et toi, en train de jouer et moi,fascinée par les jeux que tu lui enseignais sous mes yeux.

Ce soir, enfin, mes larmes furent de joie.
Mille mercis pour ce cadeau.

vendredi 23 novembre 2007

Bonus graphiques : épisode 2

Scan d'un vieux vieux dessin, un fanart (avant même que je sache ce que ça voulait dire) de Death, le personnage de Neil Gaiman à ma sauce carton/feutre/tippex ...
Un fond de tiroir quoi !
Enjoy !

mercredi 21 novembre 2007

Lettre ouverte à un salaud


Le repentir ... voila bien une notion qui t'est étrangère.
L'apprendras-tu ?

Viendra-t'il un jour où tu ne sauras lever ton regard en défiance de moi ?
Où les yeux rivés sur tes pieds tu demanderas mon pardon ?
Où ton coeur sera de chair et saignera du mal que tu as commis ?
Je ne crois pas.

Pour la première fois, je souhaite tout le mal possible à un être humain ... l'es-tu seulement ?

Quand bien même tu demanderais sincèrement mon absolution, je ne saurais te l'accorder.
Tu me rendrais les objets que tu m'as volé, tu en as brisés tellement plus.
Livres, musiques, films, courriers, photos, archives, bibelots, pièces anciennes, vêtements, bijoux, collections ...
Ce qui n'avait pas de valeur vénale a été depuis longtemps détruit ou perdu.
Tout ce qui avait une valeur autre à mes yeux, souvenirs et passions ...
Je revois chaque nuit en cauchemar ton sourire satisfait à briser ces parcelles de moi.
Tu m'as pris tout cela ... et bien plus.

Tu me les rendrais tous, ce ne serait rien.
Pourrais-tu me rendre ma foi ?

La confiance en moi et en l'autre.
Une certaine candeur.
Un sommeil paisible.
Ma bienveillance.
Le reflet dans le miroir.

Je voudrais ne plus regarder par dessus mon épaule.
Je voudrais m'assoier simplement sur un banc public et regarder le temps et la foule défiler devant moi ... sans sursauter quand une silhouette s'approche.
Je voudrais ne plus fermer ma porte à double tour.
Je voudrais me sentir enfin à l'abri de tes manigances et manipulations.
Je voudrais ne plus me sentir traquée.
Ne plus sentir la rage poindre quand un inconnu te ressemble trop...

Tu auras mis un an et demi à me séduire, et deux à me briser tout à fait.
Et si je suis encore en vie malgré tout et surtout malgré toi, je ne suis plus moi-même ...
Comme les ruines dévastées et désertées d'une ville babylonnienne dont il ne reste rien de la grandeur.
Je ne suis pas même l'ombre de ce que je fus.

Je connaissais l'amertume, la tristesse, la fatigue et la lassitude ...
Toi seul m'auras appris la haine.
C'est un feu qui me dévore.

Tel l'animal blessé, je n'en suis devenue que plus redoutable.
Et tu es devenue ma proie.
Je suis aux aguets désormais, oui.

Toi, tu ne le seras jamais assez ...
Et bientôt je viendrai me repaître de ta carcasse puante de vanité et de vilainie.

mardi 20 novembre 2007

Soie d'ébène & Iced stone


Ressac de mes pensées.

La douceur du corps et de l'amour back from my past dreams ...
and Iced stone I will never touch.

I can't help from falling back into memories.
I find myself, reflect in the mirror, and I know.
It always comes back, great wave of sadness ...
Sorrow, regret ...

I need to know.
"Qu'est-ce que ça changera ? que cela t'apportera-t'il ?"
Je ne sais pas mon ami-amant.
Mais l'ignorance me ronge.

J'ai toujours dit que sa voix était un venin, un poison délicieux qui donne la vie plus que la mort.
Ce venin court dans mes veines depuis si longtemps qu'il palpite aussi surement que mon propre sang.

C'est moins douloureux pourtant, ta soie d'ébène adoucit mon tourment, ton écoute attentive soulage ma peine.
Pouvoir enfin parler de tout ça, de toute cette histoire sans plus d'appréhension, c'est sacrément libérateur.
Pourtant ...

I will never see his name on the stone, there is no place I can go to make my stupid ritual thing.
Se receuillir sur une tombe, c'est con, mais ça aide.

Savoir qu'il n'est plus nulle part, qu'il n'y a pas de trace ...
Cela ne le rend que plus présent.
S'il n'est nulle part, c'est qu'il est encore ici ...
Ces cendres dispersées ...
Comme un certain Katchan ... see what I mean ?

Quand mon ange de lumière a disparu, c'est la seule chose qui m'ait permis de mettre un terme à ma tourmente ... et il m'aura fallu presque 7 ans, et surtout l'aide de l'ange d'ombre.
7 ans pour me rendre là-bas et faire enfin face à cette dernière demeure.
Iced stone.

Qui pourra m'aider aujourd'hui ? Toi, je le sais, ange d'ébène.
Je me désole de t'imposer une tâche aussi ingrate, aussi ardue.
C'est injuste pour toi.
Tout comme ce le fut pour lui.

Ma vie semble être une succession de deuils ...
Et d'anges bienveillants.


Moi - "J'ai autant de difficultés à me détacher de lui que toi à te détacher de moi"
Lui - "Sauf que je n'ai jamais essayer de me détacher de toi"
Moi - "... Mais moi je dois le faire"

Lui - "Se détacher ne veut pas dire oublier."

lundi 19 novembre 2007

Le Dico des mots qu'on parle #4



Jalouse :
"je suis pas jalouse ... mais chuis pas prêteuse non plus !"

Salle des au-revoirs : hall de gare

Libido :
"L'inverse de la libido ? Le bide au lit !" - Gustave Parking (Merci Dee !)

dimanche 18 novembre 2007

Des clips qui sont bien aussi : Radiohead

Comme disait le Fly : "la différence entre Radiohead et les Cure, c'est que les morceaux de Radiohead durent 5 minutes ... alors que 5 minutes, c'est juste l'intro avec les Cure".

Quelques vidéos de Radiohead ... en attendant la suite.
Enjoy !

Radiohead - "Street spirit"

Creep (Radiohead) par Monkeehub
Creep (Radiohead)

Et enfin une putain de bonne chanson ...
To tear your eyes out ...


C'est tout les p'tits loups !