lundi 10 septembre 2007

J'aime pas l'amour !


Je me pose parfois (rectification : souvent) des questions aussi connes qu'essentielles ...

Voici donc ma question du jour :
Quel est l'abruti congénital qui a décidé de ce principe incontournable de l'amour, je cite "suis-moi, je te fuis ; fuis-moi, je te suis" ?

Comment se fait-il qu'il n'y ait pas moyen de s'interésser à quelqu'un (qui que ce soit), sans que cette personne ne panique à l'idée saugrenue que l'on puisse en vouloir à son intégrité physique ou à sa sacro-sainte liberté ?
(je sais ... ça fait 2 questions d'affilée)

Je suis d'un naturel curieux ... et mélancolique certes.
J'apprécie tout particulièrement cette phase fantastique de découverte de l'autre, phase durant laquelle la machine à coïncidences (que je suis) carbure à plein tube.
Mais au-delà des récurrents "incroyable ! moi aussi !", il arrive quelques rares fois qu'une véritable complicité puisse naître ...
Et j'adore ça !

Seulement, voila : même si je reste (je l'espère !) très accessible, ce phénomène est rare et je peux compter sur les doigts d'une seule main les gens qui m'ont fait l'honneur de m'acceuillir dans cet anti-chambre de leur jardin secret.
Ces personnes-là seront toujours trop rares par la lumière et la chaleur qu'ils dégagent, cela ne les rend que plus précieux à mes yeux et à mon coeur.
C'est ainsi que naissent les belles amitiés ... et parfois les belles amours, même si elles ne sont pas éternelles.

Or, si j'aime tout cela, il y a bien une chose que j'abhorre : c'est le sentiment d'inachevé que laisse une rupture, une perte de contact avec une personne dont je ne désire que l'amitié, la connivence ou la confiance ...

Parfois les gens se braquent, et peu importe que je leur explique :
je ne veux pas violer leur intimité, ni mettre à nu leur âme, tout juste lever le voile sur leur personnalité, les découvrir ... effleurer la surface ...

Suis-je impudique d'aller vers eux ?
Que dire alors ?
Rien de plus : le mal est fait.

C'est là ce qui me rend mélancolique : toutes ces âmes belles que je n'ai pas su approcher et qui s'envolent vers des horizons que j'ignore.

Ces quelques personnes dont j'aurais voulu apprendre bien plus.
Et bien évidemment, ces amants qui dévoilant leur corps et le mien, laissent une chape de plomb tomber sur leur coeur...

Il y a là cette incohérence naturelle de l'humanité :
vouloir le grand amour sans s'engager ou ne pas s'engager et refuser cependant l'amitié de l'autre.

Alors ... pourquoi ne pas s'engager dans une amitié sincère bien que charnelle ?
Ce serai un beau compromis ...

Malheureusement, l'amitié véritable et à fortiori l'amour, existent-ils encore ?

Mélancolie de nouveau ...
"True love lies in lollipops and crisps"
On n'a jamais de plus belles amitiés, de plus belles amours que dans l'écrin doré de nos enfances ... ou de nos rêves ...

1 commentaire:

Petit Loup a dit…

Il est clair qu'il est difficile de partager ses sentiments avec autrui! L'amour fait peur! Même si l'on attend rien de la personne aimée, celle-ci aura tendance à fuir ou à mettre des barrières une fois nos sentiments dévoilés. Ne serait-ce pas parce que leur vision de l'amour est erronée? La plupart des gens associe amour et posséssion, peut être est-ce cela qui pousse les gens à fuir afin d'éviter d'être sous l'emprise d'un autre.