vendredi 9 novembre 2007

Sad birthday

Je voulais faire quelque chose de spécial aujourd'hui... pour une fois.
Mais le peu que j'ai tenté de mettre en place s'est lamentablement cassé la gueule.

Je me suis réveillée seule ce matin encore, après une nuit de quasi-insomnie.
Ce matin, pas d'électricité pour la seule douceur que je voulais m'accorder : un peu de musique et un thé chaud.

Pas de mot, pas de cadeau à part la bd que je me suis offerte quelques jours plus tôt... et que je lis sans enthousiasme.

Pas de fête ce soir, rien.
Juste moi et ma télé ...

Je n'ai aucune envie de fêter quoi que ce soit de toutes manières.
Ce n'est pas que mon anniversaire et je ne parviens pas à l'oublier.
Hey ouais, p'tit loup, pour le coup tu as bien raison : je vis dans le passé.
C'est dur ces temps-ci ...

Il y a ma fille, oui je le sais ...
Pourtant comment oublier qu'elle est née deux semaines après sa mort, alors que j'étais encore sous le choc de la nouvelle.

Et tous les objets, livres, papiers que je déballe me renvoient quatre, cinq ans en arrière ...
Back to my sadness.

Tout ce qui a compté pour moi entre temps m'a été volé.

Je sais que je ne saurais oublier, je n'ai jamais su le faire, mais j'aimerais que la douleur disparraisse ... comme elle avait pu s'effacer autrefois.

Deuil, sentiment d'inachevé, solitude, amertume, abandon, dépouillement, vide.

Je me raccroche au quotidien pour ne pas sombrer tout à fait...
Comme toujours.

Je me mets en mode automatique, économie d'énergie : ménage, travail, télé, dodo.
Pourtant, dès que la lumière s'éteint, les questions reviennent et m'obsèdent... même en rêve.
Whorst than neon panels in the night.

Je suis aveuglée par ces tourments.
Il faut que j'arrive à en parler ...
Il faut que j'arrive à poser ces questions before it turns me totally insane. completly mad.

Mad. Sad.

Je voudrais savoir ...
M'en voulait-il ?

"Merci : je t'aimais encore, maintenant je te déteste !"
C'est la dernière chose que je lui ai dite. J'étais si blessée alors.

Chaque nuit, chaque instant, ça me ronge.
Mon tourment est mon châtiment.

Comment pourrait-il en être autrement ?

12h28 ... un SMS ...
Merci, merci mille fois mon ami : cela me touche plus que je ne saurais te le dire.

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